The Promised Neverland est sorti en 2016 au Japon et il a fait un véritable carton.
Le premier tome de ce manga sort en France le 25 avril chez Kazé.
The Promised Neverland est un phénomène au Japon. Ce manga compte déjà 6 volumes.
Ils se sont vendus à deux millions d’exemplaires. Kazé a pris les devants. L’éditeur a prévu un tirage de 100 000 ex pour le lancement en France.
Le manga bénéficie même d’une couverture alternative réalisée par Benjamin Lacombe.
Il suffit de retourner la jaquette pour la découvrir. Elle est d’ailleurs beaucoup plus sombre que l’original et le manoir en arrière-plan nous donne un indice sur ce qui nous attend.
The Promised Neverland – De quoi ça parle ?
Emma, Norman, Ray et des dizaines d’autres enfants vivent à l’orphelinat Grace Field House.
Ils sont chouchoutés, dorlotés, instruits et surveillés par « Maman », leur ange gardien. C’est le vrai paradis.
Tout bascule, le jour où ils décident d’aller voir ce qui se passe de l’autre côté du mur. C’est interdit.
Ils vont vite découvrir que du paradis à l’enfer il n’y a qu’un pas. Ils doivent maintenant tout faire pour s’échapper.
The Promised Neverland – Un manga hors des sentiers battus
The Promised Neverland est un manga à part qui plaira au plus grand nombre.
Il n’y a pas de combat, de super-pouvoirs ou de magie dans cette histoire. On est plus dans la ligne du thriller psychologique.
C’est un mélange équilibré entre réalisme, drame, aventure et surnaturel.
Le scénario de Kaia Shirai ne tombe jamais dans l’excès. La tension monte crescendo chapitre après chapitre. La noirceur de l’histoire s’installe lentement.
Elle est renforcée par le style graphique de Posuka Demizu. Au départ tout n’est qu’insouciance.
Le trait est léger et les enfants ont de grands sourires. Peu à peu l’horreur prend le dessus.
Les cases deviennent plus sombres et trahissent la cruauté des personnages.
Le dessinateur joue avec les regards intenses des héros pour nous communiquer leurs émotions.
Les yeux des enfants sont particulièrement expressifs. Comme eux on passe de l’insouciance, à l’incrédulité, à l’effroi puis à la combativité.
Une mention spéciale pour le visage glacial et sans vie de « Maman ».
The Promised Neverland se dévore d’une seule traite (sans mauvais jeu de mot).
Ce premier tome ne donne qu’une seule envie lire le deuxième.
Le tome 1 sort le 25 avril en France. Il faudra ensuite patienter jusqu’au 27 juin pour découvrir la suite des aventures d’Emma, Norman, Ray.
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