Les DRM (verrous sensés stopper le piratage des livres numériques) sont un frein à l’adoption de la lecture numérique. Les protections de type Adobe génèrent beaucoup de mécontentement. L’autre solution est le watermarking, sorte de tatouage numérique qui est plus acceptable pour le consommateur. Il semble qu’une troisième voie se profile.
SIDIM est issu du Fraunhofer Project, qui est soutenu par les revendeurs de livres numériques allemands. Ce projet est à l’initiative du ministère de la recherche allemand a pour mission de responsabiliser les lecteurs en ajoutant au livre des marques visibles et invisibles visant à détruire le partage non autorisé d’ebooks.
Le principe semble simple. Au moment où quelqu’un s’apprête à partager illégalement un livre numérique, le texte est modifié. Chaque partage génère une modification de plusieurs passages du livre et ceci à l’infini. Ces modifications seraient à peine détectables par le lecteur final mais pourraient aider l’éditeur à identifier les consommateurs de livres numériques piratés.
Une question se pose, si la modification du texte est peu sensible, qui à part l’auteur et son éditeur, verra la différence ? Qu’adviendra-t-il de l’œuvre originale de l’auteur, si l’éditeur ne mène aucune action une fois la copie détectée ? Pourquoi ne pas aller au bout de la logique en mettant vraiment un contenu radicalement différent ?
Via : Goodreader
Nan, mais c’est un GROS foutage de gueule. Des Watermarks qui ne changent rien à l’oeuvre existent déjà, sans aucun soucis.
Quelle est la valeur ajoutée de ce nouveau type de Watermark ? Une “sécurité accrue” ? Mais le remède n’est-il pas pire que le mal dans ce cas ?