En 1949, Ángela Ruiz Robles a proposé une méthode de lecture mécanique, électrique et fonctionnant par pression d’air. Aujourd’hui l’Espagne lui rend hommage.
Quatre décennies après sa mort, une professeure d’espagnol a une rue qui porte son nom à Madrid.
L’histoire est à la fois charmante et passionnante car cette femme a finalement établi les bases de la liseuse d’ebooks qu’on connait aujourd’hui.
Ángela Ruiz Robles la femme inventeur
En 1949, Ángela Ruiz Robles, éducatrice et écrivaine passionnée d’innovation, a trouvé un moyen d’élargir les connaissances de ses élèves et d’alléger leurs cartables.
Son encyclopédie mécanique qui a bénéficié d’un brevet, était une boîte en métal vert pastel remplie de bobines.
Cette encyclopédie mécanique avait pour objectif de rassembler plusieurs livres dans un appareil de petite taille.
L’ancêtre de la liseuse de livres numériques était aussi capable de lire une bande magnétique, pour écouter des livres et des textes.
L’appareil pouvait aussi s’allumer pour permettre de lire dans le noir complet.
L’objectif d’ Ángela Ruiz Robles était de rendre l’enseignement plus facile; pour obtenir un maximum de connaissances avec un minimum d’effort.
Malheureusement, l’encyclopédie mécanique n’a pas réussi à attirer le financement nécessaire et aujourd’hui son prototype est exposé au musée national de la science et de la technologie La Coruña, en Galice.
Ángela Ruiz Robles est décédée en 1975, mais les espagnols ne l’ont pas oubliée.
Le conseil municipal de Madrid a approuvé la désignation d’une rue dans la capitale espagnole portant son nom pour célébrer sa contribution à l’éducation et à l’innovation.
Cette initiative entre dans le cadre d’un projet plus vaste qui a pour but de reconnaître le travail négligé, marginalisé ou oublié de nombreuses femmes espagnoles pionnières.
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Photo – Courtesy Famille Ángela Ruiz Robles Source – The Guardian