Un vent de révolte souffle contre amazon. Dans le cadre de l’élargissement des extensions des noms domaines, amazon entend racheter des terminaisons aussi stratégiques que « .book », « .author » et « .read ». Ces extensions de sites web seront disponibles dès le mois d’avril.
L’Authors Guild et l’AAP (Association of American Publishers) ont écrit une lettre de protestation à l’ICANN, l’organisme chargé de gérer les extensions. Ils protestent contre le fait que ces extensions soient toutes vendues à un acteur privé qui détiendrait déjà 60% du marché mondial de l’ebook. Amazon pourrait ainsi être le seul autorisé à développer des sites avec ces extensions génériques pour les lecteurs ou rediriger un « amazon.books » vers amazon.com pour drainer plus de trafic.
Scott Turow, le président de l’Authors Guild écrit : « Nous sommes fortement opposés au projet de l’ICANN de vendre de façon exclusive les droits sur des domaines de première importance sur des termes génériques pour l’industrie du livre comme « .book », « .author » et « .read ». Placer ces domaines génériques dans des mains privées est évidement anti-compétitif, permettant à des compagnies déjà dominantes d’élargir et de consolider leur pouvoir. Le risque d’abus semble sans limite. »
De son côté Barnes & Noble a également montré son désaccord et son inquiétude sur le sujet : « Amazon utiliserait le contrôle de ces extensions pour étouffer la concurrence dans la vente d’ebooks et le monde de l’édition. »
Source : goodereader