A quelques jours de l’ouverture du Salon Livre Paris, Les indés font une entrée tonitruante dans la chaîne du livre pour mieux contribuer à son développement.
Les indés, c’est un concept novateur à mi-chemin entre la maison d’édition traditionnelle et le label, c’est aussi une réponse aux auteurs qui hésitent entre être édités de façon classique ou en autoédition.
L’objectif de Les Indés est de promouvoir la littérature francophone en propulsant de nouveaux talents, des plumes qui n’ont pas forcément envie de passer par l’édition traditionnelle mais qui ont beaucoup à apporter à la lecture.
C’est pour cette raison, son fondateur, Laurent Bettoni, entouré d’Anne Chevalier, éditirice et Christophe Mangelle, responsable communication, proposent aux auteurs entrant dans cette maison atypique de disposer entièrement de leurs droits.
L’auteur peut quitter la structure à tout moment et reprendre l’intégralité des livres publiés. Les Indés se proposent aussi de jouer le rôle d’agent littéraire afin de ne pas couper les ponts avec l’édition traditionnelle.
Pour offrir aux lecteurs des livres de qualité, les manuscrits sont sélectionnés avec rigueur avant de bénéficier d’un travail éditorial minutieux. Les ebooks sont à petits prix (moins de 7 euros) et les livres imprimés bénéficient de la distribution Hachette via l’impression à la demande. Ils sont donc présents dans les librairies physiques et en ligne.
Les premières parutions sont attendues pour le 16 mars. Cinq livres ouvrent le bal avec notamment : « Le locataire » de Tudual Akflor, « Beaucoup de peine, beaucoup d’espoir, beaucoup d’amour » de Brigitte Hache.