Faudra-t-il un jour payer pour avoir le droit de consulter des livres dans une librairie ? L’idée n’est pas encore à l’ordre du jour mais elle fait son chemin. Lors d’une interview, Victoria Barnsley, la CEO d’Harper Collins, a jugé que l’idée n’était pas insensée.
Elle a été interrogée sur la fréquentation en baisse des librairies physique. Elle a prédit que dans quelques années les ebooks et les livres traditionnels seront à égalité. Aux Etats-Unis, au Canada ou en Angleterre de nombreux revendeurs font face à la concurrence des ebooks à 0,99 cents vendus par Amazon. Ils doivent trouver de nouvelles rentrées d’argent. La taxation des personnes qui lisent pendant des heures des ouvrages et repartent sans les acheter pourrait être une solution.
Les chaines comme Barnes and Noble ou Chapters sont déjà en pleine mutation. Elles cherchent de nouveaux business modèles. On y trouve des cafés et toutes sortes d’objets et d’accessoires. Ces chaines de distribution comptent sur ces produits pour compenser la baisse des ventes des livres.
En 2012, Barnes and Noble a annoncé un bénéfice de seulement 2%, seule sa division numérique a affiché de bons résultats (+45% pour les ebooks et +119% pour les Nook). Beaucoup d’autres libraires ne peuvent pas compter comme B&N sur le numérique. En France, la Fnac a déjà opéré un virage. On voit de plus en fleurir dans les rayons livres des accessoires et objets divers.
Demain, il sera peut être interdit de s’installer dans une allée pour dévorer une BD à moins de débourser quelques euros pour les lire devant un café ou dans un salon prévu à cet effet.
Source : goodereader
Que dire… Si les libraires se chargent eux-même de porter le coup de grâce à la profession, c’est sans doute la meilleure façon de s’y prendre…