Le livre d’occasion est dans la ligne de mire de la chaine du livre. Les éditeurs et les pouvoirs publics se mobilisent et s’inquiètent de l’impact de la revente des ivres sur leurs revenus.
C’est au tour des auteurs de monter au créneau. Dans une tribune publiée dans Le Monde, Olivier Adam, Sorj Chalandon, Marie Desplechin et Catherine Meurisse et d’autres, expliquent que «Le livre d’occasion doit contribuer à financer la création ».

Livre d’occasion – Une cannibalisation silencieuse
La récente étude révèle que le marché du livre de seconde main représente près de 20% des livres achetés.
Pour les auteurs «Contrairement aux idées reçues, le livre d’occasion n’est pas la porte d’entrée de la lecture pour les publics qui en seraient « éloignés ». Ils appellent à la création d’une contribution au droit d’auteur de quelques centimes par exemplaire vendu d’occasion.
Toujours dans la tribune, ils écrivent «Le livre d’occasion est en train de cannibaliser en silence toute la chaîne du livre ». […] «Toutes et tous, nous avons déjà vu notre dernier livre vendu d’occasion sur une plateforme le jour même de sa parution en librairie.
La moindre nouveauté existe aussitôt en seconde main à prix cassé, dans le pays du monde le plus attaché au prix unique du livre. »
Pour les signataires, cela n’empêche pas de fixer un seuil de chiffre d’affaires minimal pour déclencher cette contribution, de façon à protéger les bouquinistes et les acteurs de l’économie sociale et solidaire ».
Enfin, les écrivains rappellent que « tout un système pensé pour soutenir la création est remis en cause ».
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