Le festival de Cannes est en pleine effervescence, les projections s’enchainent avec de belles découvertes mais aussi des films décevants !
Notre envoyé spécial vous dit tout pour cette quatrième chronique sur Cannes 2025 !
Bono ce soir sur le tapis rouge !
C’est une super star du rock qui est attendue sur les marches du Palais en ce 4ème jour du Festival. Son nom : Bono.
Le leader charismatique et chanteur du groupe irlandais U2 vient pour la projection en séance spéciale du documentaire « Bono : stories of surrender » réalisé par Andrew Dominik.
Bono, qui possède une somptueuse propriété à Eze, pas très loin de Cannes, fera t’il le show sur le tapis rouge en poussant la chansonnette comme il le fit en 2007 ?
Dans ce long métrage, l’artiste évoque son passé, son militantisme et la story de U2.
The groundbreaking event ‘Bono: Stories of Surrender’ streams May 30 on Apple TV+ and will be the first feature-length film available in Apple Immersive on Vision Pro.
#BonoStoriesOfSurrender #Bono #AppleFilms #AppleTVPlus pic.twitter.com/JhvXC4s5Ac— U2 (@U2) April 30, 2025
Cannes – Les films qu’on aime et des déceptions
De son côté, l’actrice américaine Kristen Stewart dévoilera sa première œuvre comme réalisatrice avec « The Chronology of water ».
Et pour la compétition, on attend beaucoup de « Eddington », signé par le cinéaste américain Ari Aster. Avec Joaquin Phœnix, Pedro Pascal et Emma Stone dans cette histoire de rivalité entre un shérif et le maire d’une petite ville du Nouveau-Mexique en 2020.
Quant à Hafsia Herzi, elle entre dans la cour des grands avec « La petite dernière », son second long métrage en tant que metteuse en scène.
La comédienne a adapté le livre du même nom (que nous avions évoqué brièvement hier) et nous offre le portrait de Fatima, une jeune fille de banlieue, découvrant la vie à Paris.
Hier, « Dossier 137 » m’a déçu par son manque d’intensité, sa redondance et par le jeu très monocorde de Léa Drucker.
Par contre, « Sirât » est l’un des premiers chocs de ce 78ème Festival avec son sujet original, la puissance de sa mise en scène et son sens du récit qui va crescendo. Un voyage au bout de l’enfer dans le désert marocain…
200 millions d’entrées c’est possible ?
Enfin, Gaëtan Bruel, le nouveau Président du CNC ( Centre national de la cinématographie), a confié lors d’un point presse son premier bilan depuis son arrivée en janvier dernier. « J’observe des tensions à tous les niveaux. Sur le marché de la salle, dans les territoires et à l’échelon international, elles s’accumulent sous nos yeux. L’année 2025 s’annonce comme charnière. Je suis confiant sur notre capacité à traverser ce moment… » Si la fréquentation en ce début 2025 reste faible, comme en 2024 ( qui attira 181, 5 millions de spectateurs en France), il manque toujours une vingtaine de millions d’entrées par rapport à l’avant-Covid.
Mais Gaëtan Bruel ne se montre pas inquiet : « Nous ne reviendrons pas automatiquement, ni facilement, à 200 millions d’entrées sur une année, mais je suis confiant sur le fait que nous pouvons y arriver si nous nous en donnons les moyens. ».
De beaux projets en préparation
Côté projets, on sait que Gilles Lellouche campera Jean Moulin dans le prochain film du cinéaste hongrois László Nemes (auteur du formidable « Le fils de Saul », Grand Prix au Festival de Cannes en 2015 et Oscar du meilleur film étranger en 2016).
Dans ce biopic sur le héros de la Résistance, c’est l’acteur allemand Lars Eidinger qui jouera le nazi Klaus Barbie.
Et dans un autre registre, Jamel Debbouze et la chanteuse Louane prêteront leurs voix au futur film d’animation franco-belge, « La fille dans les nuages ». Avec un budget de 13 millions d’euros, il devrait sortir en salles durant l’été 2026.
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