Dans le bras de fer qui oppose Google aux éditeurs de presse français, les négociations semblent être plus que tendues. Marc Schwartz, nommé par le gouvernement, prolonge la médiation entre les divers acteurs jusqu’à la fin du mois de janvier. Selon le quotidien Le Monde, Google aurait proposé aux éditeurs un revenu annuel de 50 millions d’euros.
Ce revenu se découperait de la façon suivante : Google paierait des annonces publicitaires mettant en avant son moteur de recherche sur les supports papier et web des éditeurs, établissement d’une collaboration commerciale entre les différents acteurs qui n’a pas été détaillée et un chiffre d’affaire garanti pour les campagnes publicitaires Adsense. Selon le journal, les éditeurs auraient refusé cette proposition et demanderaient 70 à 100 millions d’euros de revenu.
De son côté, Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture et de la communication a rappelé récemment au micro de BFM TV que si aucun compromis n’était trouvé le gouvernement légiférerait “Nous avons une solution : la création d’un droit voisin. Nous allons créer ce nouveau droit d’auteur pour les éditeurs de presse, et pas seulement en France”.
Pour rappel, certains titres de presse désirent être rémunérés par le moteur de recherche si leurs articles sont affichés dans Google Actualités. Bien entendu, Google n’est pas d’accord avec ce procédé et en appelle à la liberté du Net.
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Source : Le Monde
Le problème avec Google, c’est qu’ils sont en situation de quasi-monopole pour ce qui est de la recherche de news que ce soit via leur moteur de recherche ou encore avec google news.
Le rapport de forces actuel est donc clairement à l’avantage de google avec une dépendance très forte des éditeurs. Le gouvernement français ferait donc mieux de soutenir des sites concurrents français comme onemoretab.com ou netvibes.com, pour ne citer qu’eux, afin de rééquilibrer les forces.