Financial Times franchit une nouvelle étape dans sa stratégie numérique. Désormais les journaux papier découleront de l’offre numérique et plus l’inverse.

Le Financial Times aurait 400 000 abonnés numériques. Ils dépassent de 100 000 les abonnés papier. En conséquence, le journal va repenser sa stratégie en profondeur en fonction de ce nouveau lectorat. Dans une note envoyée à la rédaction, la direction du journal précise les différents changements.

– Les ressources du papier vont continuer à alimenter les sites. A partir de l’année prochaine, il n’y aura plus qu’une version papier du Financial Times dans le monde au lieu des titres adaptés à certains pays. L’accent sera mis sur les pages avec du contenu riche avec des données et des graphiques.

– Les rédacteurs et les reporters seront réquisitionner pour écrire des news à chaud en fonction de l’actualité et en relation avec les évènements tout en poursuivant les efforts d’investigation journalistique. L’objectif est de produire moins d’informations génériques et plus d’analyses.

– Le travail se poursuivra jour et nuit au moment où les lecteurs sont en ligne. « Les procédés de publication de la presse des années 1970, effectuer de multiples changements sur nos publications pendant la nuit, est mort ». « A l’avenir nos titres papier découleront de notre offre web et non l’inverse », précise la direction. Les journalistes publieront des histoires pour coïncider avec les pics d’audience sur le web plutôt que de suivre les anciennes deadlines du papier.

– Le site du Financial Times se concentrera sur un regroupement intelligent du contenu des journalistes et des contenus tiers.

Source : gigaom