Selon I.H.S. iSuppli, les lecteurs de livres numériques (ebooks) Kindle d’Amazon détiendrait 67% de part de marché aux Etats-Unis, la gamme NOOK, les lecteurs du libraire Barnes & Noble atteindrait les 13%. Pour établir cette répartition, le cabinet d’analyse américain s’est basé sur les expéditions des devices.
Ce résultat montre tout de même que B&N a réussi à s’imposer depuis deux ans auprès des consommateurs.
Pour Ben Arnold, directeur chez NDP Group : « La marque Kindle est devenue tellement forte » lorsque l’on parle d’ereader que l’on pourrait l’assimiler « au mot Kleenex pour désigner un mouchoir ».
Vinita Jakhanwal, analyste chez IHS estime néanmoins que les lecteurs de livres électroniques vont avoir du mal à tenir la distance face à l’attractivité que procurent les tablettes tactiles couleur. Elle ajoute, qu’en 2011 30 millions d’ebooks readers ont été vendus, une croissance de 108% vs 2010. Les ventes atteindront 38 millions d’unités en 2012 et 43 millions en 2014. Puis ce sera la chute, et l’on constatera une attrition, le marché des liseuses retombera à 38 millions conclut V. Jakhanwal. Ces chiffres sont malgré tout supérieurs à ceux annoncés par IDATE, un autre cabinet d’analyse dans une récente étude.
Source : PW
L’auteur parle sans doute sans savoir. Comparer un ereader à 100 € avec une tablette couleur à 500 est ridicule. L’usage n’est pas le même, une tablette n’est pas “mieux” qu’un reader. Pour lire dans le métro, un Kindle est 100 fois préférable à un iPad. Beaucoup plus léger, moins fragile, moins risqué… Sans parler du confort de lecture. Je ne vois absolument pas les tablettes tuer l’ereader.
En revanche l’ereader couleur tactile va peut-être remplacer le vieux kindle dans quelques années.
Et encore : quand on achète le dernier Houellebecq, on n’exige pas qu’il soit en couleur. Pour lire du texte, l’ereader est tout simplement mieux que la tablette.
En France, le terme liseuse semble avoir (encore ?) plus d’emprise, mais ce n’est pas la première fois que je vois que Kindle se “générise”.
Par contre, la défaite des liseuses face aux tablettes était déjà annoncée l’an dernier, et on voit bien que c’était passé à coté.