Les DRM sont des « menottes numériques [qui] ont pour seul objectif de restreindre les droits des utilisateurs d’œuvres numériques, tout en mettant en danger leur pérennité et le partage du savoir ».
C’est ce qu’affirme L’April, une association qui a pour objectif de promouvoir et défendre le logiciel libre.

 L’organisation composée de personnes, d’entreprises, de collectivités et de chercheurs,  a pris l’initiative de faire quelques analyses sur les dangers rencontrés par le logiciel libre (open source).
Dans cette première synthèse, le DRM, est passé au crible.
L’accent est mis sur la main mise de quelques sociétés privées sur la culture et la connaissance :  “…Comme pour tout droit d’utilisation, l’avenir de ces contenus est soumis au bon vouloir d’une société privée et à sa capacité technique de préservation et de conversion de l’oeuvre vers les nouveaux supports matériels et les nouveaux logiciels dans les décennies suivant la création d’un système de DRM. Or l’expérience montre l’obsolescence de tels systèmes…”A l’heure où certains libraires décident de ne plus vendre à la clientèle des ebooks verouillés par des DRM et où l’on parle de la redistribution des cartes du numérique, les alternatives se limiteraient à 2 possibilités :  la facilitation des usages ou la sécurisation plus accrue des données.
L’April a en tous les cas, le mérite de se poser les questions pour les livres numériques, la musique et les films.

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