Essentiellement rédigés en peul et en arabe entre le 12ème et le 16ème siècle, les manuscrits de Tombouctou ont partiellement été détruits par les islamistes au Mali. Néanmoins, les bibliothécaires sur place estiment que 90% d’entre eux ont pu être protégés, sauvés des flammes et des vols sur les 300 000 existants.
Les chercheurs lyonnais de l’ENS et de l’INSA travaillent main dans a main avec les bibliothécaires de Tombouctou. Depuis plusieurs années ils numérisent page après page les précieux manuscrits. Mais depuis le mois de Mars ce travail a dû être complètement arrêté. Le professeur Bohas de Lyon suit de près l’affaire. Selon les informations qu’il a pu glaner à Bamako 15 à 20 000 documents ont été détruits, mais il est quasiment impossible d’évaluer les dommages exactes.
Pour les passionnés d’histoire et de conservation du patrimoine, Jean-Michel Djian a écrit un livre (version papier et numérique) paru aux éditions JC Lattès, très bien documenté sur le sujet des manuscrits de Tombouctou. Il y démontre notamment, que l’oralité, seule, ne peut expliquer toute l’histoire du continent Noir.
Découvrez la version numérique du livre de J-M Djian 
ou la version papier
Voir le reportage réalisé par France3 sur les Manuscrits de Tombouctou
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Je suis content de savoir que cette numérisation avait été engagée. Seul Internet peut sauvegarder les trésors de la pensée, par son prodigieux pouvoir de multiplication.