La Commission européenne a autorisé vendredi le rachat de WhatsApp (l’application de messagerie instantanée multimédias ) par Facebook.
L’Europe a enquêté pendant plusieurs mois sur cette acquisition pour évaluer le niveau de concurrence entre Whatsapp et Facebook Mesenger .
Trois aspects étaient particulièrement étudiés : les services de communications grand public, les services de réseaux sociaux et les services de publicité en ligne.
L’UE conclut que « Facebook Messenger et WhatsApp ne sont pas des concurrents proches et que les consommateurs continueraient d’avoir accès, après l’opération, à un vaste choix d’autres applications pour les communications grand public. »
Dans un communiqué officiel Joaquín Almunia, vice-président de la Commission chargé de la politique de concurrence, a déclaré à ce sujet: «Les applications de communication mobile, qui permettent aux citoyens européens de rester connectés entre eux, ont de plus en plus de succès. Même si Facebook Messenger et WhatsApp sont deux des applications les plus populaires, la plupart des gens n’utilisent pas une seule application de communication, mais plusieurs. Nous avons examiné ce projet d’acquisition avec beaucoup de soin et nous sommes parvenus à la conclusion qu’il n’entraverait pas le jeu de la concurrence sur ce marché dynamique et en pleine expansion. Les consommateurs continueront d’avoir accès à un vaste éventail d’applications mobiles grand public pour communiquer entre eux.»
Toutefois, la Commission n’a pas étudié un aspect majeur sur la protection des données estimant que : « Les inquiétudes éventuelles quant au respect de la vie privée découlant de la concentration accrue des données sous le contrôle de Facebook par suite de l’opération n’entrent pas dans le champ d’application du droit de la concurrence de l’UE. ».
L’application WhatsApp a été achetée par Facebook en Février 2014 pour 16 milliards de dollars. La messagerie instantanée compte 450 millions d’utilisateurs dans le monde.
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