J’avais 13 ans à Auschwitz un livre d’utilité publique

Karine Sicard Bouvatier, signe “J’avais 13 ans à Auschwitz” (La Martinière Jeunesse).

Après “Déportés j’avais ton âge“, l’auteure propose un nouveau documentaire. Celui-ci s’adresse aux jeunes dès 10 ans mais touchera tous les lecteurs.
Découvrons la démarche de la photographe épaulée par le Mémorial de la Shoah, avec cette présentation de l’éditeur.

J'avais 13 ans à Auschwitz critique livre

A propos de : J’avais 13 ans à Auschwitz

En 2025, nous commémorons les 80 ans de la libération des camps. À l’heure où une partie de l’Europe est malmenée, où les voix des rescapés s’éteignent, transmettre leur parole aux jeunes générations est une priorité.

Plus de trente survivants, nés en Allemagne, Pologne, Hongrie, Ukraine, Slovaquie, République tchèque, Roumanie, Italie, Slovénie, Croatie, France, Belgique, Pays-Bas, Grèce, racontent avec des mots simples ce qu’ils ont vécu à des jeunes du même âge que le leur à l’époque de leur déportation. L’ouvrage, illuminé des photographies de ces rencontres bouleversantes, est enrichi d’un cahier pédagogique élaboré par le Mémorial de la Shoah pour mieux prendre la mesure des paroles recueillies et percevoir les différentes formes de l’entreprise génocidaire nazie sur notre continent.

Les récits, à la fois intimes et universels, se croisent, se répondent ; ensemble, ils racontent autrement l’Histoire, lui redonnent chair, confrontent le passé au présent, tout comme les photographies, qui font naître une émotion qui imprègne durablement le lecteur.

Pendant un an et demi, Karine Sicard Bouvatier a voyagé pour aller à la rencontre de ces témoins, les photographier et les enregistrer.

Ce projet européen, intergénérationnel et interculturel, qui se déploie aussi dans l’exposition « Déportés, j’avais ton âge : une histoire européenne », participe du devoir de mémoire, d’une mémoire partagée. Il nous engage à lutter contre l’oubli des faits et des souffrances, mais aussi à réfléchir à ce qui fait la valeur de toute vie, dans l’espoir qu’en devenant des passeurs de mémoire et des citoyens éclairés, on ne laisse plus jamais une idéologie déshumanisante gagner le pouvoir.

Pourquoi le lire

J’avais 13 ans à Auschwitz bouleverse profondément.

Les témoignages, tous poignants, sont présentés avec une grande délicatesse. Les textes, clairs et accessibles, permettent aux jeunes lecteurs de s’immerger facilement dans les récits.

Grâce à une mise en page sobre mais engageante, on plonge dans les histoires des rescapés, si jeunes à l’époque.

Associer à chaque visage une photo d’un adolescent de 13 ans aujourd’hui renforce l’impact émotionnel du propos.
Il est impossible de rester insensible face à ce document précieux. Chacun devrait le lire, le discuter, le commenter dans les écoles.

Un récent sondage révèle que 22 % des Français n’ont jamais entendu parler de l’« Holocauste » ou de la « Shoah ». Ce chiffre grimpe à 46 % chez les jeunes âgés de 18 à 29 ans.

Ce constat souligne l’urgence de transmettre, de débattre, de faire savoir au plus grand nombre.

Pour que les générations futures continuent de dire « Plus jamais ça ! » et agissent en ce sens, “J’avais 13 ans à Auschwitz” doit être reconnu comme un ouvrage d’utilité publique.
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