L’Été des Indés chapitre 15 – L’autoédition une randonnée sans boussole

icone francois berdeaux livreL’été des indés poursuit son voyage au long cours à la rencontre des auteurs publiés en autoédition. Pour ce 15e rendez-vous, on s’immisce dans l’univers de François Berdeaux. 

En se référant au livre Publier son livre à l’ére numérique, on constate que cet auteur entre parfaitement dans la section appelée, les auteurs inventeurs. Lisez plutôt ! 

Pour comprendre la démarche du rendez-vous l’Été des indés #EtédesIndés c’est ici 

Passez un bel été !

françois berdeaux livre ete des indes

Chapitre 15 Saison 2 – Témoignage de François Berdeaux

Devenir auteur indépendant, dans mon cas, est une expérience particulière qui ressemble plus à une randonnée sans boussole qu’à une séance de surf à Mimizan.

Pourtant surfer s’était imposé dès le départ. Mon roman devait se développer uniquement sur la toile, je voulais tenter une forme d’écriture novatrice grâce aux outils du Net; je voulais défricher une terra incognita tout shuss ; vaste programme pour un premier roman.

De nouvelles contrées inexplorées pour la narration

Cette traversée en solitaire, j’ai pu la mener à bien malgré des tempêtes de problèmes techniques et de compatibilité alambiquées car I#cone# est lisible, à sa manière, en proposant une lecture connectée originale à découvrir ici.  I#cone# traite de la résurgence d’un ésotérisme new-âge à la sauce youtube et ce support m’apparaissait particulièrement adapté pour traiter le sujet.

Là où je pensais découvrir de nouvelles contrées inexplorées pour la narration, je me suis aussi heurté à certains rivages inhospitaliers. En effet, cette expérience d’écriture numérique, conçue pour les écrans, basée sur des sources éparses disséminées sur le net, a été une formidable aventure qui m’a fait percuter de nouveaux univers, fait évoluer mon écriture et poussé, de par la forme particulière de ce roman, à partir en exploration artistique.

Mais le revers de la médaille s’est porté bien vite vers le lectorat potentiel. En effet, au-delà de l’histoire ou du style, le format m’a bridé d’emblée à peine la ligne de départ franchie. Cette histoire, lisible uniquement sur ordinateur ou tablette connectée (et non sur liseuse…), a peiné à trouver un lecteur, naturellement rétif à embarquer sa tour dans son lit ou dans le métro.

Les retours étaient pourtant encourageants de la part des courageux aventuriers qui avaient bravé les écrans et achevé cette lecture tentaculaire, enrichie et boostée aux hyperliens et autres vidéos connexes. Il me fallait donc adapter mon roman vers un format papier plus accessible et j’ai ainsi découvert ce monde de l’auto édition.

Sauter dans le grand bain

Je pensais qu’après avoir écrit le texte, trouvé une correctrice, un illustrateur pour la couverture, après avoir réalisé des vidéos de promotion et des pages dédiées… je pensais être prêt pour le saut dans le grand bain. Grossière erreur.

La guerre de la visibilité commençait juste. Mais je ne suis qu’au début de ce chemin et les retours positifs relancent la machine quand elle s’essouffle. J’ai trouvé dans cette aventure une exaltation et un enthousiasme ; malheureusement inversement proportionnels à ce jour aux ventes Amazon, qui ne me font pas regretter mon choix d’assumer cette aventure de A à Z.

Je ne connaissais pas ce monde de l’autoédition avant d’y être immergé. Mais cet autre réseau, cette autre toile à laquelle je ne me destinais pas, m’a fait découvrir par cooptation de nouveaux auteurs et c’est aussi, à ce jour, une grande source de plaisir. Avoir 100,000 lecteurs de plus en serait également une autre. 

Découvrez le livre de François Berdeaux en version papier ou numérique Cliquez ici 

RDV le 14 Août pour un nouvel épisode de l’Été des Indés

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