Entrer dans Phrom Thep, c’est comme s’immiscer dans un territoire inconnu. Marc Lasnier publie son premier roman en autoédition et il a de quoi surprendre !
Une plume incisive, une histoire menée à 300 km heure, une émotion qui vous embarque dans un thriller détonnant où la sueur, la pègre, la violence, la misère humaine se confrontent au paradis, aux arômes de fleurs tropicales, et à l’amour de l’autre.
Avec maîtrise et sensibilité, Marc Lasnier nous livre Phrom Thep, un page turner qui plaira aux plus exigeants !
Phrom Thep, est un roman inspiré de faits réels. Au loin depuis la Thaïlande, l’auteur nous en révèle la genèse, tout en nous parlant de son travail d’auteur indépendant.
Pour nos lecteurs qui n’ont jamais été en Thaïlande pourriez-vous nous expliquer le titre de votre livre, que veut dire Phrom Thep, et pourquoi l’avez-vous choisi ?
Imaginez : une plage de sable fin bordée de cocotiers. Une nature sauvage qui plonge dans la mer d’Andaman. Un point de vue à 180 degrés sur les îles. Phrom Thep, c’est cela : un décor de carte postale visité chaque année par un million de touristes.
C’est là qu’Alain demande Wannapa en mariage, sans se douter que le lourd passé de la Thaïlandaise va les rattraper.
C’est là aussi, dans le petit temple perdu dans la jungle, qu’il va découvrir que celle qu’il aime lui ment. Mais, chut ! J’en ai déjà trop dit !
Phrom Thep est un thriller captivant tiré d’une histoire vraie, quelle est la genèse de ce drame ?
En 2012, alors que je séjournais à Phuket, ma coiffeuse thaïe a été sauvagement agressée.
Face à son comportement étrange, j’ai décidé de la faire venir en France pour bénéficier d’un suivi psychologique.
Dans le même temps, je notais sur de petits carnets les bribes de passé qu’elle me confiait. En les lisant, une psychologue m’a affirmé : « c’est tellement incroyable que ça ferait sûrement un bon roman ! »
L’idée était née…
C’est votre premier roman, que diriez-vous aux lecteurs qui ne vous connaissent pas pour leur donner envie de lire votre livre ?
Les médias renvoient une image caricaturale de la Thaïlande : soit on la présente comme le paradis sur terre, soit, bien plus souvent, comme un lupanar à ciel ouvert.
Tout n’est jamais uniquement blanc ou noir, et il y a plusieurs facettes au miroir. C’est celle de Phuket, où j’ai choisi de vivre, que je décris sans sombrer dans le guide touristique.
Mais avant tout, Phrom Thep est l’histoire d’une victime qui tente de se reconstruire.
Vous êtes vraiment ce qu’on appelle un auteur-entrepreneur, votre écriture est professionnelle, votre imagination débordante, la couverture de votre livre extrêmement léchée, ça vous plait l’autoédition ?
L’autoédition, c’est la liberté. Mais pas la bride sur le cou pour faire n’importe quoi.
Déjà que l’on pédale la tête dans le guidon pour écrire une histoire qui étonne le lecteur, on ne peut prendre le risque de le décevoir par des imperfections qu’un éditeur classique aurait évitées.
Pour moi, être auteur indépendant, c’est écrire une partition, et veiller à ce que des musiciens professionnels la mettent en valeur.
Dans le cas de ma couverture, c’est David Forrest de kouvertures.com qui l’a conçue, et elle n’est pas étrangère au succès de Phrom Thep. Une preuve de plus qu’être indépendant nécessite de bien s’entourer !
Phrom Thep. est disponible en version papier et numérique
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