La Fondation Louis Vuitton a ouvert sa nouvelle exposition baptisée « Au diapason du monde ». 

Jusqu’au 27 Août 2018, le bâtiment conçu par Franck Gehry accueille Alberto Giacometti, Henri Matisse, Gerhard Richter, Pierre Huyghe, Yves Klein, Maurizio Cattelan, Adrian Vila Rojas ou encore l’époustouflant Takashi Murakami… pour l’exposition Au diapason du monde.

Toutes les œuvres présentées font partie de la Collection de la fondation. Certaines d’entre elles n’ont encore jamais été montrées au public.

Au diapason du monde la place de l’Homme

Les œuvres contemporaines et modernes présentées dans le parcours sont liées autour d’un thème, celui de l’Homme dans l’univers du vivant.

Mais au-delà du désir affiché de la Fondation de montrer la place l’Homme avec la nature, la biodiversité, il se dégage de ce parcours une atmosphère personnelle, une intimité entre celles et ceux qui regardent les œuvres et l’artiste qui y a déposé son empreinte.

Parmi les œuvres à ne pas manquer : sortez dans la coursive extérieure pour faire la rencontre du géant Felix The Cat de Mark Leckey, dites Salut à l’Annunciation de Kiki Smith et plongez dans Bathers in Asnières de Wilhem Sasnal…

Takashi Murakami au centre de Au diapason du monde

L’artiste japonais a été associé à l’exposition Au diapason du monde pour le grand bonheur des visiteurs.

Le second niveau de la Fondation lui est consacré. Trois séquences sont à découvrir.

La première gravite autour de Mr Dob, l’alter ego de Takashi Murakami montrant tour à tour le côté coquin de l’univers manga et l’atrocité du monde.

Le second espace est dédié à l’univers Kawaii, la salle est remplie du sol au plafond de l’œuvre de l’artiste, c’est une immersion totale dans la culture manga.

Enfin, la troisième salle, la plus impressionnante, a été créée expressément par Murakami pour l’exposition.

The Octopus eats own legs est une fresque de 35 mètres représentant l’histoire des Huit immortels de la religion taoïste. Avec, au centre, un chef-d’œuvre aussi grand que les délires créatifs de l’artiste.

Encore une fois, la Fondation propose avec Au diapason du monde une exposition hors dimension, qui plaira aux amateurs d’art moderne mais aussi aux néophytes.

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