Mercredi, le Syndicat National de l’Edition (SNE) et la Sofia organisaient les Assises du Livre Numérique. Axelle Lemaire, Secrétaire d’Etat au Numérique est intervenue pour assurer aux professionnels son soutien plein et entier.
Lors de son allocution, la Secrétaire d’Etat s’est insurgée contre certaines idées qui tentent de faire croire que « le livre est mort ». Elle a non seulement assuré qu’il ne l’était pas mais a proposé aux éditeurs de travailler main dans la main pour détruire cette idée et relever ensemble les prochains défis : « le numérique est partout, il est protéiforme et ma mission est d’accompagner cette mutation » a-t-elle déclarée.
Pour A. Lemaire, « le livre numérique est une formidable opportunité […] c’est un nouveau moyen pour capter de nouveaux lecteurs » pour aller chercher la jeunesse et « l’amener vers la lecture ».
Pour elle, « le livre numérique reste avant tout un livre » et citant une phrase de Bourdieu « le livre change parce que le monde change » elle assure « notre défi est de montrer que le numérique peut conduire au livre. »
La Secrétaire d’Etat, a martelé qu’ «il ne faut pas opposer les supports». Elle a aussi insisté sur la nécessité d’une véritable interopérabilité du livre numérique et a également déclaré qu’elle était prête à mener le combat auprès de l’Europe pour un taux de TVA réduit pour le livre papier et imprimé.
Par ailleurs, Axelle Lemaire a annoncé qu’elle soutenait l’installation d’un bureau de l’IDPF à Paris qui est selon elle, un gage de l’innovation pour la filière du livre.
Axelle Lemaire a conclu en invitant les français qui passent plusieurs heures par semaine devant leurs écrans à consacrer au moins une minute par jour à lire des livres numériques.
Axelle Lemaire a raison. Qu’on le souhaite ou non, l’inscription du livre numérique dans le paysage du livre est évidente. Et il faudra que toutes les parties prenantes s’y adaptent, ne serait ce que pour l’écriture vive. On voit sur certaines plateformes en quoi cela peut modifier les écrits. Et puis surtout, cela donne place au formidable phénomène de l’auto-édition. On, peut le regretter mais si c’est le prix pour faire en sorte que les Francais lisent. C’est une bonne chose. Je tiens un blog sur l’écriture indépendante et suis passionné par toutes ces questions.
Christophelucius.fr
Un livre est un objet physique qui comprte une couverture, une 4ème de couverture, une tranche, des pages. Un livre virtuel, rien n’existe. Mais ils sont malades de mettre le livre virtuel à la même enseigne que le livre papier.