Avant-première – MonBestSeller, plateforme d’autoédition gratuite a mené une enquête en ligne pour recueillir l’avis des auteurs sur la présence de DRM (verrous numériques sensés lutter contre le piratage) sur les livres numériques.
254 auteurs ont répondu à cette enquête que nous vous dévoilons en avant –première et 156 personnes ont répondu au questionnaire dans sa totalité.
Ce sondage avait pour objectif de prendre le pouls sur cette question cruciale relative aux DRM sur les ebooks, d’autant qu’il y a quelques semaines nous vous révélions que le piratage concernait de près les auteurs avec le cas google.
Souvent perçus comme un frein à la lecture par les lecteurs, et comme une protection des auteurs pour les éditeurs, il était temps de demander aux auteurs leur avis sur la question.
Voici les grands enseignements de cette enquête.
Ils se sentent concernés par le piratage mais veulent une lecture libre !
Près de 70 % des auteurs se sentent concernés par le piratage, mais ils ne sont pas pour la pause de verrous puisque en tant que lecteur, 1 auteur sur 2 milite pour la lecture libre.
Pour 48 % des sondés, la lecture numérique doit être libre de toutes contraintes : techniques, monopole des diffuseurs, non partage des fichiers (…).
Autre enseignement intéressant, 2 auteurs sur 3 les considèrent comme les DRM comme handicapants (70 %). Ils rejettent le système pour la raison même pour laquelle il a été créé : la protection. Ils veulent être lus.
51 % d’entre eux souhaitent la vente de leurs écrits hors DRM mais « contrôlée ».
85 % des auteurs accepteraient de vendre leur livre sans DRM avec ou sans système de protection.
Les auteurs lisent en numérique : 1 auteur – lecteur sur 2 est contre les DRM. Près de la moitié (42 %) se plaint de l’impossibilité du prêt d’un ebook.
68 % contestent la volonté des plateformes libraires de s’arroger des monopoles de diffusion. 67 % critiquent ces écosystèmes qui nuisent à l’usage des écrits numériques : difficultés techniques de lecture et de téléchargement.
Pour preuve : 1 auteur sur 2 seulement achète régulièrement des livres numériques.
Le Watermarking la moins mauvaise solution
Concernant leurs livres numériques, 60 %) considèrent que le watermarking (tatouage numérique) reste aujourd’hui la meilleure alternative. C’est une solution par « défaut », car si elle dénonce les abus de diffusion des acheteurs, elle n’est en rien un système de protection.
4 auteurs sur 5 accepteraient de vendre ou diffuser gratuitement leur livre avec un système de protection numérique tel que le watermarking.
Et, 4 auteurs sur 10 diffusent déjà leur livre gratuitement sur le web.
Voir l’intégralité des résultats sur MonBestSeller
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