Le rapport annuel de l’association des éditeurs espagnols (FGEE) est alarmant. Depuis la crise des subprimes en 2008, l’industrie du livre a chuté de 18% et selon les prévisions de la FGEE, elle pourrait encore baisser de 10% d’ici à décembre 2012. En 2011, l’industrie du livre espagnol représentait 2 772,34 millions, c’est 4,1% de moins que l’année précédente.
L’ensemble des éditeurs ont vendu 119,81 millions d’exemplaires, 12,5% de moins que l’exercice précédent. Cela représente 83 258 livres publiés dans l’année avec un tirage moyen de 3 441 exemplaires. Les livres scolaires et les éditions pour les enfants sont les catégories qui s’en sortent le mieux. Depuis 5 ans, les revenus ont baissé de 11,2% et le nombre de ventes de 20,3%.
Sur la période 2011, les livres numériques pèsent 72,60 millions d’euros, soit 2,8% de l’ensemble des ventes. Cela représente une hausse de 3% par rapport à l’an passé. Depuis leur mise en vente sur le marché en 2009, les ebooks ont augmenté de 41,6%.
Les éditeurs espagnols ont fait de gros efforts pour numériser leur catalogue. Il comporte 40 328 titres. C’est une progression de 243,3% par rapport à 2010. L’objectif est d’atteindre les 52 000 titres commercialisés et de numériser 81 170 œuvres de fonds de catalogue.
Les livres et documents juridiques représentent 52,9% des ventes pour un montant de 38 406 M€. La littérature générale et les livres pour enfants sont équivalents à 18,8% avec 13,062M€.
74,1% ont été acheté sur ordinateur, 17,8% sur readers et 1,8% sur tablettes. 56,9% des ventes sont réalisées sur des plates-formes de distribution numériques spécialisées et 39,7% en vente directe via les éditeurs.
Via : publishingperspectives