GfK a publié les premiers chiffres concernant le bilan de la rentrée littéraire 2014.

Entre la mi-août et la mi-octobre 2014, 1,1 millions de livres de la rentrée littéraire ont été écoulés, soit 21,4 millions d’euros de chiffre d’affaires.

C’est Emmanuel Carrère avec 157 530 exemplaires du Royaume (Ed. POL) qui tient la tête des meilleures ventes.

Prix littéraires, les boosters

Les prix littéraires restent des boosters de ventes avec des coefficients multiplicateurs allant de 1,5 à 11 selon les distinctions. Sébastien Rouault, Chef de groupe Livre chez GfK, explique: « Le pic des ventes est atteint lors des deux semaines précédant les fêtes de fin d’année, les prix littéraires demeurant des valeurs sûres à offrir. C’est ainsi qu’en fin d’année, les ventes des titres couronnés représentent en moyenne 13% des ventes de la Fiction moderne grand format. » .

Effet Nobel oblige, Patrick Modiano a vendu « Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier » (Gallimard), paru il y a 1 mois, à 88 000 exemplaires contre 68 000 en moyenne pour chacun de des deux romans précédents.

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Livres numériques, une présence qui s’affirme

Concernant les ebooks les ventes ne sont pas encore mirobolantes mais elles s’affirment dans le paysage éditorial.
Tous les livres de la rentrée littéraire ont été publiés simultanément en ebook et en version papier sauf un (Oona et Salinger).

La part du numérique pour les 10 meilleures ventes s’échelonne entre 4,3% et 9,2%, avec une moyenne de 5% en 2014 quand elle était de 4,5% en 2013.

GfK souligne qu’à titre de comparaison, le dématérialisé peut atteindre 15 à 20% des ventes totales des plus gros best-sellers (fiction ou essais) voire même dépasser les 50% pour certains titres de littérature de genre comme la romance, la littérature érotique, la science-fiction ou encore le roman policier.

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