Apple in-app : le jour J pour les revendeurs de livres numériques
La date du 30 juin marquait la fin du moratoire accordé par Apple. Les propriétaires d’applications devaient se mettre en conformité avec les nouvelles règles du système in-app sous peine d’être rejeté d’iTunes. Les libraires et autres vendeurs de livres numériques comme Amazon et Barnes & Noble devaient donc modifier leur application.
Le nouvel article 11.14 du règlement in-app précise : « Les applications peuvent lire ou jouer du contenu approuvé (spécialement les magazines, les journaux, les livres, l’audio, la musique et la vidéo) acheté ou provenant d’un abonnement extérieur à l’application, s’il n’y a pas de bouton ou de lien extérieur dans l’application pour acheter le contenu approuvé. ». Les achats en dehors de l’application sont tolérés à condition d’avoir également la possibilité d’acquérir les mêmes produits sur iTunes.
En résumé les éditeurs ont le choix entre passer par le système in-app pour vendre des ebooks et verser 30% de commission ou retirer leur application. Sony a été le premier à faire les frais de cette nouvelle situation. Son application Sony Reader a été bloquée par Apple.
Certains ont pris les devants. Le groupe Condé Nast a adopté le système in-app. D’autres comme le Financial Times, ESPN ou PlayBoy ont contourné les règles en proposant des web-app développées en HTML 5.
Le site Hulu a choisi une autre solution. Il a mis à jour son application en retirant le lien qui menait vers la page abonnement de son site. Il a été remplacé par ce message : Vous n’êtes pas un abonné Hulu Plus ? Visitez hulu.com/plus pour en apprendre plus et vous inscrire ». Pour les libraires, ce petit tour de passe-passe serait un peu trop compliqué.
Pour le moment, Amazon et B&N n’ont pas bougé.
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Source : CNNmoney