#ETEdesindés – Nous inaugurons en ce 14 juillet le troisième chapitre de notre série de l’été mettant à l’honneur les auteurs autoédités.
Notre objectif vous faire rencontrer de nouveaux talents, et mieux comprendre la démarche de ces auteurs qui méritent d’être découverts !
Chapitre 2 – Témoignage de Claire Roig
Je m’appelle Claire Roig et j’ai 46 ans. Au fond de mes tiroirs, j’ai des manuscrits qui datent des années 2000 et que je ne publierai jamais car ils ne sont pas assez travaillés.
Mon premier livre, Les mains coupées, écrit en 2009, a été publié par une maison d’édition en 2013. Cependant, celle-ci a fait faillite quelques temps après. Alors, j’ai rencontré Chris Simon avec laquelle nous avons discuté de l’autoédition en numérique.
Pour moi, l’autoédition était une nouveauté, et encore plus le numérique (depuis, je lis beaucoup de livres sur ma liseuse). Je me suis lancée en me disant : « Pourquoi pas ? » J’ai commis des erreurs de débutant, me semble-t-il. J’ai offert mon livre en téléchargement gratuit. Certains l’ont lu et très peu l’ont réellement acheté.
J’ai découvert la dure jungle du livre : pour être en vue, pour rester dans les esprits, il faut « produire » du texte et être très présent sur les réseaux sociaux. Or il arrive qu’un auteur mette des années pour écrire et finir un seul livre ! La qualité du contenu me semble importante.
Je me suis inscrite dans un atelier d’écriture où j’ai commencé à écrire une histoire. J’ai terminé l’écriture de Le sel et le sucre (fin 2013, en numérique).
J’ai profité des mois qui ont suivi pour rassembler dans un recueil des poèmes écrits entre 1996 et 2010, A l’horizon. Poèmes que j’ai retravaillés pour l’occasion.
Et j’en ai profité pour quitter Amazon afin de tester une autre plateforme d’auto-édition. Ce recueil et mon dernier livre – Coaching, le goût des autres – sont imprimés par TheBookEdition. Ils n’existent pas en numérique pour éviter le piratage.
Je ne suis pas une auteure prolifique. Je n’écris pas à la commande. J’écris parce que je tiens un thème ou un sujet qui me passionne. Alors, je me mets au travail.
De plus, comme beaucoup d’entre nous, j’ai une vie en dehors du virtuel. Je ne peux pas passer 24h/24 à être connectée en permanence. Je n’en ai pas l’envie. Et je pense que, pour écrire, il est nécessaire de vivre sa vie. Non pas vivre des choses extraordinaires, mais vivre sa vie au quotidien, tout simplement.
J’ai un défaut : quand j’écris, je synthétise trop. Je vais directement à l’essentiel. D’où les courts textes que je produis.
J’évoquais plus haut la dure jungle du livre et de l’auto-édition car, pour réussir, il ne suffit pas de bien travailler (écrire et réécrire), il faut savoir s’entourer des bonnes personnes. Celles-ci peuvent vous aider à corriger votre texte, à faire une couverture, vous prodiguer des conseils, etc. Savoir s’entourer des bonnes personnes relève du parcours du combattant. Or, j’ai d’autres combats à mener en dehors du livre et de l’auto-édition.
Je n’ai pas encore trouvé mon prochain thème d’écriture. Mon désir actuel est que le prochain livre soit dans la même veine que le tout dernier. C’est-à-dire écrire un livre basé sur des interviews et sur du vécu, avec une pincée de fiction !
Découvrez le dernier livre de Claire Roig : Coaching, le goût des autres
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