Aux USA, plus de 400 000 lecteurs ont complètement accroché à Yesterday’s Gone, une série de livres numériques complètement addictifs qui marque le renouveau de la lecture à suspens sérialisée !
Sean Platt et David Wright ont co-écrit 6 saisons de 6 épisodes et ont littéralement conquis un nouveau territoire littéraire en autoéditant ce roman.
Un épisode paraît tous les mois chez 12/21 en France et Fleuve éditions publie aujourd’hui dans la collection Outre Fleuve, l’intégrale de la saison 1.
Stéphane Desa, directeur de la collection chez Fleuve partage avec nous dans cette interview, son coup de cœur pour Yesterday’s Gone.
-Vous publiez Yesterday’s Gone, une série littéraire à la manière des séries TV, pourquoi ce choix ?
Simplement parce que c’est une série que j’aime beaucoup !
Je me suis vraiment régalé à la lecture de cette série hyper addictive. Chaque épisode appelait le suivant, au point d’en oublier complètement le temps qui file, comme seules les meilleures séries TV peuvent le faire. Vous savez, quand, par un froid samedi matin d’hiver, vous vous dites « Allé, juste un épisode sous la couette avec un café », et que vous arrivez au dimanche soir sans avoir quitté votre lit, dévorant une saison entière.
Le concept tout d’abord m’a beaucoup plu. Un genre de « retour aux sources », puisqu’après tout, les séries sont nées des feuilletons littéraires, qui paraissaient dans les journaux.
Sean Platt et David Wright n’ont que fait renaître un genre « classique » de littérature populaire en y intégrant les codes modernes des séries TV. Et ça fonctionne super bien. Le mystère, les révélations et les twists nous tiennent littéralement scotchés aux livres, qu’on dévore avec un appétit insatiable.
Et puis j’ai beaucoup aimé aussi le fait que la série va bien au-delà du genre de la science-fiction, en faisant référence et en jouant avec une multitude de codes de la culture geek et, plus largement, populaire. Inutile d’être un mordu de SF pour être pris par l’histoire, les références des auteurs sont les mêmes que les nôtres.
C’est un parti pris très proche de celui que j’ai souhaité prendre pour la collection « Outre Fleuve » : aller au-delà des positionnements « de genre » et ne prendre que l’imagination pour seul guide.
La série va bien au-delà du genre de la science-fiction, en faisant référence et en jouant avec une multitude de codes de la culture geek
Sean PLATT et David WRIGHT sont américains, ils sont autoédités, leur avez-vous acheté les droits de traduction directement ou êtes-vous passé par un éditeur tiers ?
Sean Platt et David Wright sont en effet des auteurs américains autoédités faisant parti d’une association de créatifs : le collectif Inkwell. Leur projet est tout simplement d’écrire et de publier les livres qu’eux, geeks férus de culture pop, ont envie de lire.
Ils ont su imaginer et créer une structure d’édition en ligne totalement original. Nous sommes donc passés directement par eux pour leur proposer de les publier et faire découvrir en France.
Ils ont été ravis de tenter l’aventure.
Et nous espérons que les lecteurs français nous suivront dans ce pari.
-Que pensez-vous de l’autoédition en tant qu’éditeur ?
J’en pense le plus grand bien ! Sincèrement.
Malgré le grand nombre de maisons d’édition existantes et leurs productions respectives, il est impossible de publier par cette voie l’ensemble des productions des personnes pour qui l’écriture est un passe-temps, une passion, une aspiration.
Pour cela, l’autoédition est une formidable chance pour chacun de donner vie à ses écrits, de les donner à lire.
Bien sûr, sur un marché du livre déjà saturé, il est encore plus difficile pour les textes autoédités de trouver leur public. Et pourtant, certains y arrivent et prennent même le chemin du succès. C’est la preuve que le public est seul maître de ses choix, de ce qu’il aime et de ce qu’il a envie de lire.
Pour nous éditeurs, cela constitue un formidable révélateur de talents.Selon moi, l’autoédition n’est pas concurrente de l’édition « traditionnelle ». Celles-ci se complètent.
Les auteurs ont et auront toujours besoin de l’accompagnement des éditeurs, du processus créatif et travail sur le texte, jusqu’à la commercialisation et ces pendants en communication, marketing et, bien sûr, diffusion et distribution.
Mais, encore une fois, nous sommes bien conscients de la difficulté pour les jeunes auteurs de gagner leur ticket d’entrée dans le monde de l’édition. Les places sont rares et les prétendants très nombreux.
L’autoédition permet donc à la fois de faire ses armes, et, pour les plus chanceux, d’émerger grâce au « vote du public ».
-Si vous deviez résumer le phénomène Yesterday’s Gone que diriez-vous au lecteur pour l’inciter à découvrir la série ?
Si vous avez aimez des séries aussi différentes qu’X-Files, Lost, Game of Thrones (oui, dans Y’s G aussi mieux vaut ne pas trop s’attacher aux personnages…) ou The Walking Dead, vous allez adorer !
Chaque épisode est un condensé d’action, de suspense, de rebondissements et de frissons garantis. On ne lit pas Y’s G, on dévore ! On tremble avec les personnages, on partage leurs peurs, leurs questionnements. Et la narration implacable d’efficacité nous emporte dans un grand huit de sensations vertigineuses. Et je vous promets que je n’exagère pas. C’est une lecture étourdissante !
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A propos de Yesterday’s Gone : C’est à 2 h 15, en pleine nuit, que cela s’est produit.
Mais ce n’est qu’au réveil qu’ils s’en sont rendu compte.
Le monde déserté. Vidé de sa population. Famille, proches, voisins, tous ont disparu. Volatilisés.
Ils ne sont qu’une poignée, disséminés à travers le pays, les espaces vierges des États-Unis et ses villes désormais fantomatiques. Oubliés, rescapés, moins que vivants… ils n’ont aucune idée de ce qu’ils sont. De ce qui s’est passé. Ils cherchent ceux qu’ils aiment, des réponses à des questions qu’ils ne connaissent même pas.
Mais ils ne sont pas seuls. Quelque chose les observe. Et attend…
Avant de comprendre, ils vont devoir survivre.