Surveillance du FBI, protection de la vie privée, la lutte continue. L’affrontement entre Apple et le FBI se poursuit sur le décryptage de l’iPhone du terroriste de San Bernardino. Les deux parties dégainent leurs arguments pour convaincre les juges. Le FBI a fait très fort en brandissant une nouvelle menace.
Tim Cook avait comparé la demande du FBI à un cancer. De son côté, le FBI fait de la surenchère et invente un nouveau terme : le virus « cyber pathogen ». Le procureur adjoint en chef du district de San Bernardino a évoqué la présence d’un virus dormant « cyber pathogen » dans l’iPhone qui pourrait mettre en danger l’infrastructure du comté de San Bernardino. L’iPhone est décrit comme une arme.
Bien entendu, le FBI n’a aucune preuve de l’existence d’une telle menace puisqu’il n’a pas pu accéder au contenu du smartphone mais ça a le mérite de secouer les esprits.
Selon Jonathan Zdziarski chercheur en sécurité, le FBI a inventé ce terme pour faire peur. Il rajoute que si le FBI a la preuve de l’existence d’une telle menace c’est qu’ils ont déjà décrypté l’iPhone et qu’ils n’ont plus besoin de l’aide d’Apple pour créer une backdoor.
Dans le même temps les soutiens d’Apple se multiplient. Tous les géants du net rallient la cause de la protection des données. Google, Microsoft, Intel, Facebook, eBay, Reddit, Mozilla, Amazon se sont tous déclarés du côté de la firme de Cupertino.