Les nuages s’accumulent au-dessus de Google en Europe. La Commission Européenne hausse le ton contre la firme de Mountain View à propos d’Android.
Dès 2013 l’autorité de la concurrence européenne s’était plainte auprès de Google en pointant du doigt ses pratiques anti-concurrentielles. La cible était Android. Elle reprochait à Google de faire du forcing pour installer son moteur de recherche et ses applications sur les smartphone Android.
Google aurait incité les constructeurs à installer par défaut ses services en leur offrant des remises ou de l’argent. Google a toujours nié.
La compagnie avait déjà répondu sur ce sujet dans une lettre en démontrant avec 5 preuves à l’appui que les constructeurs étaient totalement libres de faire ce qu’ils voulaient. Elle avait cité par exemple le cas d’Amazon (Lire notre article à ce sujet). La Commission semble être restée sourde à ces arguments.
D’après les informations de Reuters, l’UE serait sur le point de passer au stade supérieur. La Commission aurait envoyé au début de l’année un document à Google qui liste tout ce qui lui est reproché. Elle serait prête à lui infliger une amende d’un montant suffisant pour la faire plier.
La Commission Européenne n’a toujours pas fait de déclaration officielle à ce sujet mais on sait que les relations avec Google sont loin d’être un long fleuve tranquille.
L’amende encourue par Google pour pratiques anti-concurrentielles pourrait se monter à 3,3 milliards d’euros.