Le Conseil européen des éditeurs de presse (EPC) demande une extension de l‘accord signé entre Google et les éditeurs de presse français au niveau européen.

Le 1er février, Google a signé un accord avec les éditeurs de presse français. Contre un chèque de 60 millions d’euros, les éditeurs acceptent que le moteur de recherche indexe leurs articles dans la partie Google Actualités (lire notre article : Google et la presse : 60 millions pour quoi faire ?).

Cette manne incite les titres de presse européens à emboiter le pas à la France.
L’EPC qui regroupe notamment Thomson Reuters, Prisa, News International, Axel Springer et Impresa souhaite que Google  conserve « son esprit d’ouverture afin de négocier et discuter avec d’autres pays ». L’un des porte-parole du Conseil a déclaré : « la situation est très mauvaise pour les groupes de médias en Europe. Cette utilisation de liens par Google est effectuée sans l’autorisation des détenteurs des droits ou sans paiement en retour. Tous les agrégateurs comme Google devraient donc payer ».
Au plus profond du conflit, lorsque la France tenait tête à Google, l’Allemagne, la Suisse et le Portugal avaient déjà fait savoir qu’ils souhaitaient négocier avec le géant du Web (lire notre article)

Par ailleurs, le GESTE a fait savoir cette semaine que cet accord devait être pris avec précaution

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Source : Reuteurs