Le courrier envoyé par Google à différents ministères menaçant de déréférencer la presse française du moteur de recherche en cas d’une mise en place d’une « taxe Google » a mis le feu aux poudres. La Ministre déléguée à l’économie numérique, Fleur Pellerin, tente d’apaiser le débat.
Fleur Pellerin a confié vendredi à l’AFP qu’elle souhaitait une discussion apaisée. Google France avait rendez-vous vendredi après-midi avec des représentants du Ministère de l’économie numérique pour discuter, entre autre, de la taxe sur les moteurs de recherche pour soutenir les éditeurs de presse français.
En déplacement à Berlin, Fleur Pellerin a déclaré : « Ce qui m’intéresse, c’est d’avoir une discussion constructive entre les éditeurs de presse et Google » « Je suis tout à fait favorable à ce qu’une discussion s’engage, une discussion apaisée pour voir de quelle manière les éditeurs et Google pourraient se mettre d’accord sur un arrangement – y compris financier – pour le référencement des articles ».
Pour le moment Google, tente aussi une approche en douceur. Après la réunion, un représentant de Google a déclaré à l’AFP qu’un projet de loi comme celui évoqué en Allemagne et en France qui taxerait les moteurs de recherche serait « néfaste pour internet et les internautes ». Google France ne ferme par pour autant la porte aux discussions puisque la compagnie affirme souhaiter prolonger « le dialogue et la collaboration avec les éditeurs de presse français. ».
Le déréférencement qui avait eu lieu en Belgique, il y a quelques temps, n’est donc pas encore à l’ordre du jour en France. Le bras de fer continue…
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