Windows 10 n’est pas encore sorti et il fait déjà l’objet d’une controverse. Microsoft a décidé de rendre les mises à jour automatiques et obligatoires. En fait, l’utilisateur n’a plus la possibilité de gérer les mises à jour de Windows 10. Elles s’installent que vous le vouliez ou non. 

Ces mises à jour automatiques partent d’une bonne intention. Cela permet de corriger rapidement sur l’ensemble des Windows 10 installés les failles, les bugs et de renforcer la sécurité du système d’exploitation sans que vous ne vous en occupiez.

Une bonne intention mais …

Ce système pourrait être idyllique dans un monde parfait mais c’est sans compter sur les multiples partenaires de Microsoft et les différents fabricants d’accessoires. Microsoft n’a pas la main dessus.

Des incompatibilités graves avec ces mises à jour forcées peuvent subvenir. La version beta de Windows 10 en a déjà fait les frais. Plusieurs testeurs du programme Insider ont fait remonter des incompatibilités avec les cartes graphiques Nvidia suite à une mise à jour des drivers. (Avec Windows 10, les drivers sont aussi mis à jour automatiquement.)

Un outil de gestion à posteriori

Heureusement, Microsoft a anticipé le problème. Les beta testeurs ont à leur disposition un outil qui leur permet de bloquer les mises à jour ou de les mettre en attente.

Petit bémol tout de même l’outil fonctionne après coup. Il faut que la mise à jour soit installée pour qu’il soit opérationnel. Si vous rencontrez un problème vous devez enlever la mise à jour et ensuite la bloquer. Windows 10 fait un backup du système et restaure l’ancienne version.

Autre point noir, cet outil est disponible pour les versions Build de Windows 10 mais on ne sait pas s’il marchera avec la version finale de son système d’exploitation. 

Le 29 juillet sera l’heure de vérité pour Microsoft. Acclamé ou fustigé !