Lors de la journée Tablet in Enterprise (TIE) qui se déroulait à Paris, les laboratoires Roche, Nature et Découvertes et Natixis ont témoigné sur l’usage des tablettes dans leurs entreprises. Voici quelques expériences communiquées par les différents interlocuteurs qui participaient à cette table ronde.
Une chose est sûre, les ardoises tactiles commencent à s’implanter au sein des sociétés françaises.

Antonio Da Siva, manager chez Roche fait un point d’étape sur l’introduction des tablettes dans son entreprise : « nous avons constaté que les tablettes sont beaucoup mieux perçues par nos attachés scientifiques [NDLR : visiteurs médicaux] que les ordinateurs. Avec l’introduction de ces outils les salariés gagent chacun une à deux heures par jour sur leur temps de travail ». D’ici à la fin de l’année 500 personnes seront équipées de tablettes. La société compte supprimer les ordinateurs pour les commerciaux dans les douze prochains mois.
M.C. Poelman-Fargeot, DSI chez Nature et Découvertes a quant à elle annoncé qu’une flotte de tablettes est en test auprès des vendeurs de l’enseigne. Elles sont utilisées pour le pré-encaissement et les renseignements donnés aux clients. L’accueil des utilisateurs est plutôt enthousiaste.
O. Laborde, directeur marketing et innovation chez Natixis estime quant à lui que les ardoises tactiles ne se substituent pas aux PC, elles sont complémentaires. Son département travaille d’ailleurs sur des scénarisations du parcours clientèle pour les commerciaux sur tablette, du “parcours commercial, à la préparation de rendez-vous, à la relation, à la prise de note, au compte rendu et à sa diffusion” . Les tablettes sont plutôt bien accueillies par les salariés et bénéficient « l’effet  woawwwww » de la part des forces commerciales.
Pour ces managers, ce n’est pas tant l‘adoption de nouveaux dispositifs de travail qui inquiète mais plutôt la sécurisation des données.