IDBOOX

IDBOOX Tout savoir sur les livres, les smartphones et la culture high-tech

Ebooks : Google, Amazon, Apple, les grands gagnants de la révolution numérique

etude IDBOOXLa forte hausse du taux d’équipement en appareils mobiles a modifié le comportement des consommateurs de biens culturels et notamment celui des lecteurs. L’étude du Forum d’Avignon 2013, dévoile les nouveaux comportements des consommateurs de biens culturels à l’heure du numérique et l’importance croissante des géants du secteur comme Google, Amazon et Apple.   

Le succès des appareils mobiles connectés ne se dément pas. Le taux d’équipement dans les pays occidentaux est de 60% pour les smartphones et 40% pour les tablettes. Aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en France et en Allemagne le nombre de personnes détenant un smartphone est passé de 49% en 2012 à 64% en 2013. Les tablettes ont augmenté de 21% en passant de 18% en 2012 à 39% en 2013. En revanche, le taux d’équipement de liseuses  stagne avec seulement une hausse de 2 points à 20%.

etude-forum-avignon-2013-IDBOOX

La tablette n’est pas encore un appareil dédié à la lecture numérique

20% des 15-34 ans utilisent leur tablette pour jouer et 25% d’entre eux déclarent préférer leur appareil mobile pour regarder certains médias plutôt que la télévision. Cela montre un changement de comportement qui n’a pas encore touché la lecture dans certains pays. La lecture de  livres numériques sur tablette est encore loin d’être naturelle en France.
Moins de 20% des français ont déjà lu des livres numériques. Le nombre de personnes ayant lu au moins un ebook dans l’année est tout de même en augmentation. Il est passé de 15% en 2012 à 17% en 2013. Le nombre moyen de livres numériques lu en 2013 est de 4,5 en France, de 6,4 aux Etats-Unis et de 8,2 au Royaume-Uni.

etude-forum-avignon-03-2013-IDBOOX

Google, Apple et Amazon, les grands gagnants

Google, Apple et Amazon sont de plus en plus présents dans la consommation de biens culturels. 20% des utilisateurs interrogés d’iTunes déclarent utiliser la plate-forme pour l’ensemble de leur besoins culturels. Aller sur Google, Apple ou Amazon sont devenues des destinations naturelles pour consommer des biens culturels. Dans les pays occidentaux, 86% des personnes interrogées utilisent au moins une des cinq plates-formes majeures. 

20% des personnes interrogées utilisent les services d’Apple ou de Google pour se procurer plus deux médias différents comme de la musique, de la vidéo, des livres ou des jeux vidéo. Ils sont 30% chez Amazon. La firme de Jeff Bezos reste le site de destination privilégié pour les livres numériques. 28% des utilisateurs de la plate-forme y viennent pour les ebooks. 21% utilisent Google pour les livres numériques et 19% Apple.

etude-forum-avignon-02-2013-IDBOOX

Les ebooks,  un moteur pour la lecture

L’adoption des ebooks n’est pas un frein pour la fréquence de lecture. En France, 68% des personnes interrogées déclarent lire autant de livres qu’avant et 20% en consomment plus. Aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, ils sont 43% et 38% à lire plus de livres. En Allemagne 33% lisent plus. En Chine, en Inde et au Brésil, la fréquence de lecture s’envole avec 54%, 60% et 45% de personnes déclarant lire plus qu’avant.

etude-forum-avignon-04-2013-IDBOOX

Les réseaux sociaux le nouveau vecteur de recommandation des livres

Les réseaux sociaux, les suggestions personnalisées et les critiques sont de plus en plus importants lors de l’achat de biens culturels numériques et plus particulièrement pour les ebooks. Aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en France et en Allemagne, 43% utilisent les recommandations des réseaux sociaux, 41% les suggestions personnalisées des plates-formes et 50% des critiques des professionnels. Les recommandations jugées les plus utiles pour les livres numériques sont toutefois les avis des autres internautes avec 48% des répondants et 29% pour les coups de cœur des sites.

L’étude a été menée sur internet en juillet 2013 auprès de 6125 personnes de plus de 15 ans dont  1034 en France réalisée par Bain & Cie, EY, Kurt Salmon et Louvre Alliance.

1 COMMENTS

  1. Normal pour les eBooks. Il est beaucoup plus facile de lire un extrait, d’acheter un livre, et de le lire, en passant par une liseuse (ça prend quelques secondes) que de devoir aller en librairie. D’ailleurs à l’époque où je lisais des livres papiers je ne lisais jamais un extrait, mais seulement le résumé en dos de couverture.

    Sans compter la lecture en langue étrangère, facilitée par la présence d’un dictionnaire intégré aux liseuses.
    Le gain de place, aussi, tout le monde n’a pas la place de mettre des centaines de livres chez soi.
    D’ailleurs les 30% et quelques qui ne disent pas lire autant qu’avant, je doute que ça soit à cause de l’émergence des liseuses.

    Un point noir toutefois, actuellement les eBooks sont souvent des conversions de livres physiques, fait un peu à la va vite et comportant de nombreuses coquilles. Il faudra je pense un peu de temps pour que le eBook soit un média à part entière. Transition facilitée à mon sens aussi parce que de nos jours je suppose que la plupart des écrivains tapent leurs “manuscrits” sur ordinateurs. Donc la conversion n’est plus nécessaire, il faut juste que la maison d’édition ait accès à la version informatique du document.

    A noter, une maison d’édition, numeriklire.net, qui est spécialisée dans l’édition de livres en pur numérique. Je n’ai pas encore pris de livres chez eux, mais l’idée est intéressante, et j’espère que d’autres suivront cet exemple, pour nous produire des eBooks de qualité. A l’époque où j’avais un Kobo et non pas un Kindle, j’ai eu un livre au format propriétaire Kobo qui utilisait un format plus élaboré qu’un eBook classique. Ce qu’il faut voir, à mon sens, c’est qu’un eBook doit permettre d’apporter plus qu’un livre papier, de par son format numérique. Ça ne doit pas juste être une conversion bâclée…

LEAVE A RESPONSE

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *