Un duo explosif, une romance pleine de tensions et une chemise mémorable.
Quand Maloria Cassis décide de mêler l’univers impitoyable de la télévision à une romance aussi électrique qu’émouvante, on sait qu’on s’engage dans une aventure où rire, soupirs et émotions fortes seront au rendez-vous. “Je préfère encore me faire virer” est une comédie romantique aussi savoureuse qu’une série feel-good qu’on binge sans modération.
Le synopsis : une chemise, un boss et beaucoup de complications
Imaginez-vous en retard au travail où, non contente de renverser du café sur un inconnu, vous exigez sa chemise pour sauver les apparences. Maintenant, apprenez que ce même inconnu est votre nouveau patron… Voilà comment commence l’histoire d’America Landorf et Aston Cordell.
Elle, jeune employée ambitieuse de Channel 15, fraîchement embauchée dans une chaîne au bord du gouffre.
Lui, businessman intraitable, plus connu pour ses licenciements express que pour ses sourires. Entre une émission qui pourrait sauver la chaîne et des joutes verbales qui frisent l’incendie, leur attirance réciproque devient une autre complication sur une liste déjà bien garnie.
Les personnages : des failles, des ambitions et des étincelles
America et Aston ne sont pas juste des archétypes de la comédie romantique. Ils sont dotés d’une profondeur qui transforme cette histoire légère en une réflexion sur des sujets universels.
Sous son humour désarmant et son ambition affirmée, cache des blessures liées à l’image de soi. Ancienne mannequin, elle refuse d’être réduite à son apparence et lutte pour prouver qu’elle vaut bien plus que son physique.
Aston, quant à lui, est l’incarnation du contrôle et de la discipline. Héritier d’un empire familial, il porte le poids des attentes avec une froideur calculée. Mais derrière cette façade se dévoilent des émotions qu’il ne sait plus contenir face à America.
Ajoutez à cela Scott, l’assistant d’Aston, véritable étoile montante des personnages secondaires. Avec son humour acéré et sa loyauté inébranlable, il équilibre les moments de tension et pourrait mériter un spin-off à lui seul.
Une romance complexe et touchante
Si l’histoire semble d’abord légère, elle explore des thèmes forts.
L’image de soi et la quête de légitimité, avec America, qui veut être vue pour ce qu’elle est, et non pour ce qu’elle reflète.
Les obligations familiales et leur poids, avec Aston, qui tente de répondre aux attentes tout en se battant pour ses propres rêves.
Cette tension entre ambition professionnelle, attentes personnelles et émotions naissantes fait de ce roman bien plus qu’une simple romance de bureau.
L’interprétation
Lila Tamazit brille une fois encore avec son interprétation pleine de nuances. Elle passe avec une fluidité déconcertante du rire aux larmes.
Jean-Baptiste Puech, quant à lui, marque par une présence vocale forte et convaincante, idéale pour incarner Aston, cet homme aussi charismatique qu’intimidant.
Si son nom vous est familier, c’est peut-être grâce à ses rôles dans Les Chevaliers du Ciel ou Anna de Luc Besson.
Pourquoi écouter ce livre ?
Parce que cette histoire est bien plus qu’une simple comédie romantique. Avec ses personnages profondément humains, ses dialogues savoureux et ses thématiques qui résonnent, “Je préfère encore me faire virer” offre un moment d’écoute captivant.
Et si, comme moi, vous avez un faible pour les romances qui mêlent humour et émotions, et que vous aimez une interprétation qui donne vie à chaque réplique, foncez sans hésiter.
P.s. : un spin-off a été consacré à Scott dans “J’bosserai jamais pour toi” lu par : Pierre Bermude, Juliette Poissonnier. Pour écouter cliquez ici
Durée : 9 h 24 min
Disponible chez Audible Studios
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