Avec “Temple of Love” le Palais Galliera consacre à Rick Owens sa toute première rétrospective parisienne.
L’exposition, à voir jusqu’au 4 janvier, retrace le parcours du créateur de mode californien, de ses débuts à LA aux podiums parisiens.
Rick Owens – Du noir et du brut
Rick Owens, maître des volumes noirs et des textures recyclées, tisse des silhouettes influencées par l’underground, sa passion du sacré et du mystique. On pourrait aussi comparer ses créations à l’architecture brutaliste des années 70.
Références éclectiques, de Huysmans à Hollywood, partenariats avec Adidas ou encore Birkenstock, mise en regard de ses tenues avec des œuvres de Gustave Moreau, Joseph Beuys et Steven Parrino, le visiteur en prend plein les yeux.
Dans les jardins du Palais Galliera
Le musée s’habille aussi aux couleurs d’Owens : les statues monumentales de l’édifice sont couvertes de sequins. Les sculptures de ciment brut côtoient les jardins réinventés évoquant son univers austère et souvent sombre ou glauque.
Une radicalité qu’on aime ou qu’on déteste
Mais si la scénographie impressionne, l’expérience de “Rick Owens : Temple of Love” peut s’avérer dérangeante.
Par sa radicalité esthétique et la brutalité des installations, l’expo provoque plus qu’elle ne séduit. L’hommage à l’anticonformisme au transgressif flirte avec l’inconfort, questionnant autant le regard que le goût du spectateur. Bref, c’est une expo à voir si vous avez envie d’être bousculés.
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