Huawei attend une clarification du gouvernement américain pour savoir si elle peut utiliser Android et les services Google dans ses futurs smartphones.
L’affaire Huawei contre le gouvernement Trump va de rebondissements en rebondissements. Le gouvernement américain a relâché la pression sur Huawei.
Lors du sommet du G20 le président Trump a déclaré que les compagnies avaient l’autorisation de commercer avec Huawei sous certaines conditions.
Elles sont autorisées à lui vendre des produits ci ceux-ci sont largement disponibles dans d’autres pays et qu’ils ne touchent pas à la sécurité nationale.
Sans les nommer, cette décision vise principalement à sortir les microprocesseurs du cadre des sanctions. Il y avait un risque que le géant chinois se fournisse dans d’autres pays.
Pour le reste, les contours exacts de cette déclaration restent flous.
Huawei attend une déclaration du département américain du commerce américain pour savoir si les services Google et Android font partie de la classification « produits largement disponibles ».
Android est un quasi monopole mais il existe tout de même des alternatives. Huawei développe par exemple son propre OS. Idem pour les services Google.
Il n’y a aucun indice qui fait pencher la balance dans un sens ou dans l’autre pour le moment.
La compagnie chinoise est suspendue aux lèvres du département du commerce. Huawei a déclaré attendre une clarification de sa part.
Le délai de 90 jours accordé par Trump court toujours. Il expirera le 19 août. L’autorité US éclaircira certainement la situation à ce moment-là.
Plusieurs appareils Huawei sont en attente ou ont été décalés comme le Huawei Mate X. Il arrivera officiellement en septembre avec Android selon Vincent Pang, le président de Huawei en Europe de l’Ouest.