En direct du Festival de Cannes – Die my love, Nouvelle Vague et les futures adaptions de livres à l’écran

Le Festival de Cannes continue sur sa lancée avec de belles surprises comme Die My Love.

Notre envoyé spécial vous raconte ses découvertes comme tous les jours avec son lot de surprises et d’infos !

En direct du Festival de Cannes - Die my love, Nouvelle Vague et les futures adaptions de livres à l'écran

Die My Love et Nouvelle vague, L’agent secret, The Phoenician Scheme…

Jennifer Lawrence a crevé l’écran samedi dans « Die my love » aux côtés de Robert Pattinson tandis que « Nouvelle Vague » de Richard Linklater a ébloui le public avec son vibrant hommage au 7ème art à travers l’évocation du film de Jean-Luc Godard, « À bout de souffle ».

Dimanche, deux films bien charpentés mais sans réelle surprise avaient été projetés en compétition officielle. « L’agent secret » de Kleber Mendonça Filho et « The Phoenician Scheme » de Wes Anderson ne resteront pas dans les annales du Festival de Cannes, en dépit de leurs qualités intrinsèques.

Et particulièrement pour Wes Anderson, toujours aussi créatif visuellement mais quelque peu répétitif depuis plusieurs années.

En ce lundi, c’est le cinéaste suédois Tarik Saleh qui entre dans la course à la distinction suprême avec « Les aigles de la République ». Le même jour que la réalisatrice française Julia Ducournau, très attendue avec « Alpha », 4 ans après sa Palme d’Or pour « Titane ». Et en séance spéciale, on est impatients de découvrir « Mama » de la cinéaste israélienne Or Sinai.

Des bouquins bientôt à l’écran

Côté business, plusieurs projets d’adaptations de livres ont été annoncés sur la Croisette durant le week-end.

Les producteurs d’ « Un p’tit truc en plus » (le phénomène 2024 avec plus de 11 millions d’entrées) vont ainsi mettre en chantier « Le piège américain », d’après le document de Matthieu Aron et Frédéric Pierucci, (Lattès). Ce thriller économico-politique est basé sur l’histoire vraie de Frédéric Pierucci, détenu pendant plus de 2 ans aux USA dans le cadre d’un chantage visant le groupe Alstom. Le film sera réalisé par Éric Barbier pour une sortie en 2026.

Quant au metteur en scène Guillaume Nicloux, il se lance dans l’adaptation du roman de Tanguy Viel, « Article 353 du Code pénal », publié aux éditions de Minuit et Grand Prix RTL-Lire.

Et la société de production Cheyenne Fédération, l’une des plus actives dans l’industrie cinématographique, a acquis les droits du roman culte « Oreo », écrit par Fran Ross et sorti en 1974. L’histoire est axée sur une jeune afro-américaine par sa mère et juive par son père, élevée par ses grands-parents. Quand elle atteint ses 15 ans, sa mère lui donne une liste d’indices pour retrouver son père au cœur de New York.

festival de cannesParis fait son cinéma

Enfin, de passage sur la Croisette pour rencontrer la presse et le monde du cinéma, Sophie Cazes, la déléguée générale de la Mission cinéma de la Ville de Paris, a dressé un bilan de l’année 2024. « Pour nous, 2024 a été une bonne année avec 5708 jours de tournage dans la capitale, d’autant plus que les Jeux Olympiques et Paralympiques ont entamé 3 mois de forte activité. Certes, nous avons accueilli à Paris plus de 7000 jours de tournage en 2022 et 2023, principalement en raison d’un effet de rattrapage post-Covid. Il faudra donc attendre les chiffres de 2025, et peut-être même de 2026, avant de tirer des conclusions volumétriques. »

Preuve que Paris demeure une destination très recherchée par les cinéastes : 17 œuvres, projetées à Cannes, toutes sections confondues, se déroulent dans la Ville Lumière…
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