Exclusivité – Samsung affiche sa volonté d’entrer dans le monde des livres numériques, notamment en France. Cette nouvelle stratégie prend forme avec le développement de sa librairie de livres numériques. Le store du constructeur coréen ne s’appelle plus Readers Hub, il est rebaptisé Samsung Books.
Jusqu’à aujourd’hui le Readers Hub ne proposait pas un catalogue suffisamment exhaustif de livres en français. La chose devrait être réparée puisque une source interne chez Samsung nous a confié qu’un magasin d’ebooks avec un catalogue conséquent devrait venir ettofer l’offre déjà existante.
Samsung travaille déjà avec le distributeur Immateriel. La firme vient d’intégrer également les 1500 titres de l’éditeur Albin Michel incluant les livres de Maxime Chattam, Stephen King et autres ténors de la littérature. Si le catalogue est intéressant il n’était pas suffisant.
A nouveau Store, nouvelle interface
La nouvelle interface de lecture et d’achat est prête (voir la vidéo réalisée au mois d’avril de l’interface non aboutie à ce moment là sur un Samsung Galaxy S4 ). Celle-ci est idsponible sur le GS4. La refonte graphique a été pensée pour le confort du lecteur. Il pourra lire, acheter et stocker ses livres numériques en quelques clics.
Nous avons appris de source sure qu’une mise à jour du Readers Hub vers Samsung Books sera effectuée prochainement sur les autres appareils mobiles : Galaxy Note 8, GS3, Galaxy Note II…
Un nouveau partenariat qui va booster le catalogue !
Mais là où Samsung va frapper très fort c’est en nouant un partenariat avec le distributeur de livres numériques le plus ancien en France, Numilog.
Notre source nous a confié : « nous sommes en phase d’avancée technique avec notre partenaire ». Avec ce catalogue, Samsung proposera une offre équivalente à celle d’Apple ou Amazon en volume de titres.
Par ailleurs, les personnes chargées en interne de collecter du contenu travaillent aussi en one to one avec les éditeurs. Ils sont sur le pied de guerre, les discussions avec les professionnels du livre (éditeurs et distributeurs) avancent lentement mais sûrement. « Nous voulons que notre librairie puisse proposer aux lecteurs un catalogue le plus large possible, nous voulons acquérir leur fidélité et pour cela ils doivent pouvoir trouver ce qu’ils cherchent ».
La date du grand lancement de cette librairie enrichie de plus de 50 000 livres numériques n’est pas encore définie « mais on devrait pouvoir lancer très bientôt » nous a affirmé notre interlocuteur.
La firme coréenne réalise des ventes mirobolantes avec ses tablettes et ses téléphones mobiles. Lorsque ce store sera fin prêt, il est fort à parier que les principaux concurrents, Apple iBookstore, Amazon Kindle ou encore Google Play auront face à eux un concurrent de taille.
La guerre des géants ne fait que commencer !
[iframe:src=”http://www.youtube.com/embed/-fXlvme1_60″ width=”560″ height=”315″ frameborder=”0″ allowfullscreen]
Ah oui tu parles de librairies sans libraires, c’est encore pire ;-) Soit la définition du Petit Robert est réductrice, normal c’este le Petit Rober, soit très avance sur son temps ;-)
Lorenzo dit : La vraie question est : cela est-il véritablement une librairie, cela n’est-il pas plutôt en train de tuer la librairie ?
Tu luis réponds : Qu’on le veuille ou non une librairie sur le Web ou sur mobile est une librairie à part entière.
Je rejoins Lorenzo sur un point, si une librairie est un endroit où l’on achète des livres sur le net ou dans un magasin c’est effectivement pareil. Seulement les libraires du net ne sont plus des libraires, sauf 2 ou 3, ils se connaissent. Il est entendu que je ne parle que du livre numérique.
La complainte du libraire numérique est la suivante : les grosses maisons d’édition ne jouent pas le jeu (lenteur du catalogage), d’un autre côté le libraire n’accorde aucune oreille aux petites maisons d’éditions. C’est l’esprit d’aventure du libraire.
Quand un éditeur sort la grosse artillerie, par exemple Lattes avec Dan Brown, ils sont au garde à vous : sur votre vitrine je veux mon titre INFERNO, sur la table mon CP, et les titres précédents de l’auteur et shut up ! Si c’est ça le métier de libraire tout le monde sait le faire notamment chez les éditeurs.
L’écoute du lecteur, la réponse à ces attentes ? C’est un doux rêve. Son site est soit piloté par un algorithme maison (Amazon), soit par un tiers (marque blanche d’Epagine par exemple) soit par un mimétisme attristant si l’autre fait ça, je fais de même (L’opération Bragelone dupliquée sur tous les sites, pardon librairie), et pour finir on a le libraire sectaire, seul son goût compte, sa passion pour tel ou tel type de littérature, pour le reste cher lecteur démerdez-vous avec mon moteur de recherche plutôt pourri.
Essayez de poser une question à un libraire sur le net ce n’est même pas envisageable.
On parle ici de librairies pas de libraires. Si on prend la définition du Petit Robert : Commerce des livres – Magasin où l’on vend des livres :)