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L’été des indés chapitre 9 – L’autoédition, c’est un défi avec soi-même

catherine lang ballerine#ETEdesindés – Avec l’avènement des livres numériques, ont voit fleurir dans les librairies en ligne un catalogue de livres inédits publiés par de nouveaux auteurs.

Ils écrivent, vont à la rencontre de leur lectorat, et accueillent l’autoédition comme une opportunité, un tremplin.
Notre série de l’été : l’Eté des Indés donne la parole à ces nouveaux écrivains.

catherine lang

Chapitre 9 – Témoignage de Catherine Lang

Ma rencontre avec l’écriture date de 2010, une participation fortuite à un atelier d’écriture. C’était une première. J’ai continué à écrire et me suis retrouvée avec des histoires et la question s’est alors posée.

Qu’est-ce que j’en fais ? Je souhaitais aller jusqu’au bout du processus rapidement : proposer mes textes aux lecteurs. Une réponse s’est imposée : les faire imprimer. J’ai cherché un imprimeur et ai donc débuté dans l’autoédition avec le format papier.

J’ai ensuite croisé la route d’un éditeur et répondu aussi à un appel à textes d’un autre. Ce sont des expériences sur lesquelles je ne m’étendrai pas… Je n’oppose pas pour autant l’édition traditionnelle et l’autoédition, qui sont des modèles différents tout comme je n’entre pas dans la bataille du numérique contre le papier qui correspondent, eux, à des usages différents.

J’ai découvert les réseaux sociaux et la publication en numérique quelques mois plus tard. Un univers nouveau pour moi, où chacun évoque ses livres, qu’il écrit à son rythme et comme il le décide. Des groupes où s’échangent astuces et conseils. De nouveaux amis, une passion partagée avec d’autres et des collaborations, #Lundiblogs avec  l’Ebookivore eNicolas Tison.

L’autoédition, c’est un défi avec soi-même, pas toujours facile mais très formateur, un apprentissage de la patience et de la constance, souvent une leçon d’humilité, l’espoir d’une rencontre avec les lecteurs.

C’est aussi un milieu où l’on peut être bien ou mal reçu. Il faut y faire sa place, trouver des points d’accord avec d’autres auteurs, s’intégrer dans une communauté. Apprendre à parler de soi en tant qu’auteur, de la manière qui correspond le mieux à chacun d’entre nous. L’autoédition, c’est l’indépendance. C’est dans tous les cas une aventure humaine et c’est motivant.

Si j’ai publié du format court au début, je m’autorise aujourd’hui à écrire des récits plus longs, entre autres parce que la retraite me donne plus de temps.
Je reste néanmoins une adepte de ce type de format que j’aime beaucoup. Pas parce que lecteur est, dit-on, pressé, ce qui reste à vérifier. C’est un format que j’aime beaucoup, qui raconte beaucoup avec peu de mots.

Mes histoires sont ancrées dans le monde d’aujourd’hui et s’intéressent à l’humain. Elles racontent des tranches de vie, dans des styles et des formes qui peuvent paraitre différents (poésie, noir, humour, policier, érotique). Pour moi, cela forme un tout ; je pense que la voix de l’auteur est la même, quoi qu’il écrive et qu’elle plaise ou non au lecteur.

Comme pour la plupart de mes livres, que l’on peut découvrir sur la plateforme Iggybook, Les ballerines bleues, roman policier écrit sous forme épistolaire, mon prochain livre, qui sortira avant la fin de l’été, sera, une fois de plus, un exercice particulier au service d’une l’histoire, mais toujours un plaisir. Enfin, je l’espère.

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