Nous avons vu en avant-première Mufasa Le Roi Lion. Découvrez notre avis sans spoiler sur le dernier film Live Disney.
Après le premier remake Live Action du Roi Lion, je suis allé voir Mufasa avec un enthousiasme limité. Cette suite ou plutôt ce préquel a été une bonne surprise. Cette nouvelle aventure nous éclaire sur les origines de Mufasa, le père de Simba.
Mufasa, le nouveau roi de la savane
Rafiki le mandrill joue les passeurs d’histoire un soir d’orage avec Kiara, la fille de Simba. On découvre ainsi ce qui a amené les lions sur cette terre promise. On en profite aussi pour mieux comprendre le personnage de Scar. La première partie est un peu longue. Le film s’accélère par la suite pour devenir plus fluide.
Sans vous spoiler, on voit grandir Mufasa loin des siens et se distinguer de ses congénères. Puis, il grandit et devient « adolescent ».
Un triangle amoureux se forme ce qui mène immanquablement à une trahison. Tout cela est mené tambour battant avec du rythme, des émotions et pleins de bons sentiments. Le film porte les valeurs d’acceptation de l’autre, d’apprentissage, d’entraide, de transmission, etc.
Des paysages à couper le souffle
Muafasa est visuellement époustouflant. Plus rien ne semble impossible aux studios Disney. Les paysages et la lumière sont splendides. On a envie de plonger dans l’écran pour gambader dans la savane au milieu des antilopes.
Les animaux sont criants de réalisme sauf peut-être les éléphants. Disney a encore des progrès à faire sur la modélisation de leur trompe.
Ce qui fâche
La transition entre le dessin animé et les images de synthèse Live Action passent un peu mieux qu’avec la première tentative de Disney. Après quelques dizaines de minutes on s’habitue à voir les animaux parler.
En revanche, regarder des lions chanter comme des humains est indigeste. Pourquoi avoir mis des chansons dans Mufasa ? Outre le côté incongru, elles n’apportent rien à l’histoire et semblent poser là pour faire plaisir au marketing.
Les chansons coupent le rythme du film. Heureusement, elles se mettent en sourdine au trois-quarts de l’histoire. C’est le même constat avec les trait d”humour décochés par Timon, Pumbaa ou Zazu. Ils tombent souvent à plat.
Au final, mise à part ces petits désagréments vocaux, ce retour en arrière sur les origines de Simba et des autres personnages du Roi Lion est une bonne surprise. Sans égaler le dessin animé Le Roi Lion, Mufasa gagne sa place parmi les grands rois de la savane. Découvrez les jouets et accessoires en lien avec le film cliquez ici