La taxe Google adoptée, la TVA à 5.5 sur les ebooks repoussée

IDBOOX_Ebooks_TaxesL’impôt Google visant à taxer les annonceurs publicitaires sur Internet à été adopté lundi par la commission mixte paritaire. Il ponctionne les annonceurs en ligne, en France, de 1% de leurs dépenses publicitaires sur le Web.
Levée de bouclier des annonceurs français ! Ils estiment cette taxe pénalisante. Les entreprises basées à l’étranger, elles, ne seront pas taxées. Ce cauchemar pour les publicitaires deviendra réalité le 1er janvier 2011.


67 patrons du Net français se sont insurgés et ont publié dans la
Tribune un appel : “Bien loin de la “Silicon Valley” à la française dont on pourrait rêver, c’est un “Silicon désert qui se prépare” “On vise les géants américains et ce sont les petits français qu’on fauche” et d’ajouter “Quand on sait la fragilité de ces entreprises émergentes pour lesquelles la publicité est souvent l’unique ressource, c’est condamner beaucoup de ces start-up qui ont pourtant plus besoin d’incubateurs que de fossoyeurs”. Parmi les signataires de cet appel : Cédric TOURNAY, Dailymotion, Jean-Pierre REMY, Pages Jaunes, Pierre KOSCIUSKO-MORIZET, PriceMinister, Association de l’Economie Numérique (ACSEL)…

C’est le premier coup de massue pour le Web.

Par ailleurs, cette même commission a décidé de repousser la date de mise en vigueur d’une TVA à 5.5 pour le livre numérique homothétique à janvier 2012.C’est le second coup de massue pour la profession. Au départ ce projet de loi n’était pas optimum en ne considérant pas le livre enrichi multimédia comme un livre numérique, maintenant, repousser encore l’échéance, ne va avoir qu’un résultat,  freiner le marché.
D’un autre côté, J. Toubon qui a été nommé par le Président de la République, ce matin,  pour plancher sur un
allégement de TVA sur les produits culturels, va avoir le temps d’y réfléchir.

La déception est grande !
Les éditeurs encore frileux risquent d’autant plus de freiner des 4 fers pour avancer dans la voie de l’évidence, le passage au numérique pour l’édition.
Les parts de marché vont être prises par les éditeurs basés à l’étranger. Les libraires ne vont pas avoir envie de vendre un produit plus cher, et enfin, le consommateur, ne comprendra pas pourquoi au final, il devrait encore payer plus cher pour lire.


On est train d’étouffer un marché qui ne demande qu’à éclore !

Via ebouquin

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