C’est dans une ambiance très festive que le monde littéraire a célébré ce lundi 10 novembre les lauréats de la 28e édition du prestigieux Prix Wepler-Fondation La Poste.
C’est dans la célèbre brasserie Wepler, située Place de Clichy à Paris que deux prix ont été décernés.
Ce prix littéraire est reconnu pour sa capacité à dénicher et à soutenir les écritures audacieuses et exigeantes de la rentrée littéraire.
Christine and the Queens, a donné un Show Case pour ouvrir les festivités, le ton était donné. La fête a été belle et pleine de bonnes ondes !
Une Récompense pour l’exigence romanesque
Le grand lauréat 2025 est Bernard Bourrit pour son ouvrage “Détruire tout” (éditions Inculte / Actes Sud). Ce prix vient saluer une œuvre qui incarne la vocation première du Wepler.
De son côté, Hélène Laurain a reçu la Mention spéciale du jury pour son livre “Tambora” (Verdier). Cette distinction récompense un “ovni littéraire”, une œuvre inclassable et singulière, prouvant la diversité des choix du jury.
Prix Wepler – Un sésame pour la scène littéraire
Créé il y a 28 ans, le Prix Wepler-Fondation La Poste est bien plus qu’une simple récompense. Son objectif est de donner une visibilité marquante à douze auteurs sélectionnés.
Le jury, dont la composition est volontairement éclectique (libraires, critiques littéraires, lecteurs, une salariée de La Poste et même une détenue), met l’accent sur la découverte.
Concrètement, la Fondation octroie des moyens conséquents aux deux auteurs couronnés :
Le lauréat du Prix reçoit une dotation de 10 000 euros.
L’auteur de la Mention spéciale reçoit une dotation de 3 000 euros.
A propos de Détruire tout
Un féminicide à une époque – les années 1960 – et en un lieu – la campagne – où la solidarité masculine trouvait des circonstances atténuantes aux assassins.
Face à ce “fait divers”, une approche kaléidoscopique inédite par sa forme qui, à force de coups de sonde dans la matière brute d’une époque, non seulement met au jour un geste ignoble mais révèle l’impensé de l’immense complicité sociale. Lire la suite.
A propos de Tambora
Une mère nous parle de ses deux filles, qu’elle voit amples comme des villes en expansion. La première est déjà là quand le récit commence, la seconde naîtra bientôt, après la perte d’un autre enfant lors d’une fausse couche.
Ici, la temporalité de la maternité domine : celle de grossesses compliquées, d’hôpitaux et de services des urgences, la temporalité d’un corps qui produit, parfois sans qu’on le veuille, la temporalité de la naissance, celle des soins, ou des désirs trop souvent empêchés. Lire la suite.






