Et si les femmes prenaient le pouvoir dans l’autoédition ?

Alison Baverstock, professeur agrégée à l’Université de Kingston à la publication, a dévoilé une étude qu’elle a menée. Parmi les chiffres clés de ses recherches on remarque que 65% des auteurs auto-éditeurs sont des femmes et 35% des hommes. 

Près des deux tiers des auteurs indépendants sont âgés de 41 à 60 ans , avec 27% de des déclarants qui ont plus de 61 ans. La moitié ont un emploi à temps plein, 32% ont un diplôme et 44% un diplôme supérieur.

Lors de sa présentation au Westminster Media Forum sur la prospective du livre, la chercheuse a également décortiqué le phénomène E.L. James et sa saga 50 Shades.

Pour A. Baverstock quoi qu’on pense de cette auteure qui a démarré par l’autoédition, elle est l’exemple même de ce qu’il faut faire. Elle connait son public, elle est sophistiquée, elle a confiance en elle et sait exactement ce que veulent ses lecteurs.

Pour l’universitaire, la plupart des éditeurs ont été dépassés par un mélange grisant mêlant démocratisation de la lecture  et  la distribution numérique. Selon elle, les éditeurs naviguent dans leur sphère, dans leur petit monde, et ne sont pas nécessairement en phase avec les goûts et les attentes des lecteurs ce qui n’est pas du tout le cas des auteurs auotédités qui eux, partagent tous les jours avec les lecteurs.

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Source : The Guardian