Á voir ou à ne pas voir cette semaine au cinéma, voici mon avis sur deux films qui sortent ce 15 octobre : Chien 51 et Le jour J.
Le film à voir : Chien 51
Après « BAC Nord » et « Novembre », ses deux derniers films à succès, le réalisateur Cédric Jimenez est de retour. Et ce comeback mérite nos applaudissements.
En adaptant le livre de Laurent Gaudé, le cinéaste réussit un haletant récit d’anticipation, tout en prenant des libertés avec le roman de Gaudé paru en 2022 chez Actes Sud.
Dans un futur proche, Paris a été divisée en 3 zones, séparant les classes sociales. Une intelligence artificielle nommée Alma révolutionne le travail de la police. Quand l’inventeur de cette IA est tué, deux policiers que tout oppose (campés par le duo Gilles Lellouche et Adèle Exarchopoulos) doivent enquêter en tandem.
« Chien 51 » impressionne par la virtuosité de sa mise en scène et l’efficacité du scénario. Jimenez nous livre du cinéma d’action populaire et ambitieux. Car c’est aussi une œuvre qui pose des questions sur l’avenir de notre société.
« Ce n’est pas tant la surveillance qui m’obsède que tout ce qui est liberticide. Je suis un grand amoureux de la liberté. L’être humain est capable, par certaines peurs imposées par la société, de renoncer à certaines de ses libertés. », dit Cédric Jimenez.
Son film tient en haleine et ne sombre jamais dans l’excès ou les invraisemblances. Outre le magnifique duo Lellouche-Exarchopoulos, on retrouve aussi Romain Duris, Valérie Bruni-Tedeschi, Louis Garrel et Artus. Un casting qui a du…chien !
À l’image de ce polar futuriste maîtrisé de A à Z. Ne restez pas dans votre « niche » et allez découvrir ce long métrage. Vous allez aboyer de plaisir !
Chien 51, en salles le 15 octobre. Durée : 1 h 45
Le film à éviter : Le jour J
Une bonne idée ne rime pas avec un bon film. Cette formule colle totalement à cette pseudo et mauvaise comédie made in France.
En juin 1944, deux amis (très mal joués par Kev Adams et Brahim Bouhlel qui en font des tonnes) se trompent sur la date et le lieu du Débarquement.
Sur le papier, l’histoire a tout pour plaire. À l’écran, cela se transforme en naufrage. Des dialogues bas de gamme, des scènes ridicules, des acteurs qui viennent cachetonner. À côté de ce pitoyable long métrage, « Mais où est donc passé la 7ème compagnie » est un chef d’œuvre.
Ce « Jour J » ressemble plus à un Waterloo cinématographique qu’à une victoire des Alliés !
Le réalisateur Claude Zidi junior n’a pas le talent de son père Claude, l’un des rois du cinéma comique. Ne débarquez pas dans les salles pour cette production sans saveur…
Le jour J, en salles le 15 octobre. Durée : 1 h 30