Notre envoyé spécial est toujours au Festival de Cannes ! C’est la dernière ligne droite avant le dévoilement du palmarès de Cannes 2025. En attendant, il reste 6 films en compétition à voir !
Au menu aujourd’hui, un coup de cœur, les films en projection mercredi et jusqu’à vendredi et d’autres infos !
La disparition de Josef Mengele, un excellent film !
On se demande pourquoi le remarquable nouveau long métrage de Kirill Serebrennikov, « La disparition de Josef Mengele », ne figure pas dans la compétition officielle.
Projeté hier dans la section Cannes Première, le film du cinéaste russe en exil depuis 2022 relate avec force, précision et talent la vie clandestine de l’ancien médecin chef nazi du camp d’Auschwitz, qui se cacha en Argentine et au Brésil jusqu’à sa mort en 1979.
Cette adaptation du livre de l’auteur français Olivier Guez (Grasset) et prix Renaudot 2017, constitue un grand moment de cinéma.
Le comédien allemand August Diehl nous livre une prestation époustouflante dans le rôle de Mengele qui bénéficia de l’aide de sa famille et d’ex nazis, vivant aussi en Amérique du Sud.
Cette œuvre a plus d’envergure et de puissance que les deux longs métrages présentés hier en compétition, à savoir « Un simple accident » de Jafar Panahi et « Fuori » de Mario Martone.
Sur la ligne de départ
Trois films sont sur la ligne de départ aujourd’hui pour la Palme d’Or : « Romeria » de la réalisatrice espagnole Carla Simon, « The history of sound » du sud-africain Oliver Hermanus et « Sentiment value » du metteur en scène norvégien Joachim Trier qui avait emballé la Croisette en 2021 avec son très beau « Julie (en 12 chapitres) ».
Et jusqu’à vendredi, il restera à voir « Woman and child » de l’iranien Saeed Roustae, « Resurrection » du chinois Bi Gan, « Jeunes mères » des frères belges Luc et Jean-Pierre Dardenne et « The mastermind » de l’américaine Kelly Reichardt avant que le Jury ne décerne son palmarès samedi à 19h.
A Cannes on déjeune aussi !
Côté vie cannoise, c’est demain que se déroulera le traditionnel déjeuner du maire David Lisnard. Comme chaque année, l’élu cannois recevra au Suquet, l’un des plus jolis quartiers historiques de Cannes, les membres du Jury ainsi que la presse. Au menu : un aïoli géant.
Un rendez-vous toujours très couru et qui permet de faire une agréable pause durant ces 10 jours de Festival.
Tout comme le déjeuner du Club Média Ciné qui avait réuni sur la plage du Majestic, il y a 2 jours, une trentaine de journalistes français (dont l’auteur de ces lignes) sous la houlette de la productrice, distributrice et exploitante de salles Sophie Dulac, cofondatrice de ce Club Média Ciné avec le journaliste Alexandre Lichan. Un club créé il y a 10 ans et qui décerne en janvier ses récompenses nommées les Lauriers du CMC.
Festival de Cannes – Silence on tourne
Et sur le plan des projets, on a appris que le metteur en scène français Thierry Klifa prépare « Gabin, un héros français ».
Ce film, qui sera tourné en 2026, relate les années de guerre de Jean Gabin, avec son épopée au sein de la 2ème division blindée du général Leclerc jusqu’au nid d’aigle d’Hitler. Et aussi son idylle avec Marlène Dietrich.
Pour le rôle de Jean Gabin, c’est Benoît Magimel qui a été choisi. Thierry Klifa était à Cannes pour la présentation de l’excellent « La femme la plus riche du monde ». Ce nouveau long métrage, projeté hors compétition, raconte la célèbre affaire Bettencourt-Banier avec Isabelle Huppert, Laurent Lafitte et Marina Voïs. Sortie en salles le 29 octobre.
Dernière bonne nouvelle de cette journée de festivalier : le soleil est revenu après une matinée très pluvieuse hier. Ce 78ème Festival de Cannes poursuit ainsi ses dernières étapes avec luminosité et passion du grand écran. Que demander de plus ?
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