
Sur son blog, l’éditeur écœuré et assommé par la réaction de Gallimard explique qu’aux Etats-Unis et au Canada le livre est libre de droits.
En toute honnêteté, F. Bon écrit : « Ce matin, M. Antoine Gallimard, adresse rue Gallimard, Paris VIIe arrondissement, officier de la Légion d’honneur, président du Syndicat national de l’édition, membre du Conseil d’administration de la Bibliothèque nationale de France, demande le retrait immédiat de cette traduction, et réclame des dédommagements.
Je suis usé, poussé à bout, irrité. C’est à la création que ceux-là en veulent. Ils sont prêts à tous les gâchis pour maintenir leur pouvoir.
J’ai décidé d’interrompre momentanément les publications prévues sur publie.net, et me donne trois jours pour décision d’en arrêter totalement l’activité. Je ne peux pas continuer dans un contexte de telle hostilité dont toutes les manœuvres bureaucratiques récentes ont bien montré la collusion avec le pouvoir politique. »
Cet évènement navrant pointe du doigt le gap qu’il existe entre éditeur pur player et traditionnel. Le livre numérique n’a pas de frontière; Il y a encore de quoi faire pour trouver le bon équilibre sans brider la création !
MAJ : Sur Twitter la résistance s’organise en soutien à l’éditeur #gallimerde



