Á voir ou à ne pas voir cette semaine au cinéma, voici mon avis sur deux films qui sortent ce 24 décembre : La femme de ménage et Selon Joy.
Le film à voir : La femme de ménage
Best seller mondial paru en 2022 et meilleure vente de livres en France en 2024, « La femme de ménage » est aujourd’hui sur grand écran. Et le réalisateur américain Paul Feig a réussi cette adaptation du roman de Freida McFadden.
Millie (Sydney Sweeney) accepte un emploi de femme de ménage chez Nina et Andrew Winchester etAmanda Seyfried et Brandon Sklenar), un couple fortuné et mystérieux.
Ce qui s’annonce comme un job idéal va devenir un terrain dangereux entre séduction, secrets et manipulations.
Derrière les portes de la demeure des Winchester se dissimule un lieu de faux semblants et de révélations. « Le plus jubilatoire dans cette histoire, c’est qu’elle prend une tournure totalement extravagante.
C’est ce postulat qui a guidé tout l’univers du film, des décors au jeu des comédiens. Les moments de tension, de terreur et de comédie s’entremêlent constamment, et c’était un pur bonheur de mettre en scène ce film », dit Paul Feig.
Le cinéaste signe un haletant long métrage, mélange de suspense et de rebondissements qui tient en haleine du début à la fin.
À juste titre, le metteur en scène fait référence à Alfred Hitchcok pour son film : « Hitchcock disait que c’était comme lorsqu’on tire sur une ficelle. Si on tire trop fort, la ficelle se casse, et si on ne tire pas assez fort, elle pendouille. On s’est demandé jusqu’où on pouvait aller pour tirer sur la ficelle sans qu’elle casse. »
Le trio de comédiens porte à merveille cette histoire à la fois palpitante, spectaculaire et terriblement efficace. Entre un coup d’aspirateur et une vaisselle à terminer, cette « Femme de ménage » tient toutes ses promesses !
Redécouvrez le livre ici.
La femme de ménage, en salles le 24 décembre. Durée : 2 h11
Le film à éviter : Selon Joy
Pour éviter la déprime et l’ennui, fuyez ce long métrage épouvantablement prétentieux ! Dans une ville grise et sans passé, Joy est une orpheline, vivant sa foi avec intensité et ne quittant jamais son église.
Un jour, elle rencontre d’Andriy, un jeune homme qui se fait passer à tabac sous ses yeux. Elle se convainc que leurs destins sont étroitement liés. « Nous avons tous besoin de croire pour avancer. Qu’il s’agisse de Dieu, d’un idéal politique, d’un rêve personnel…Je n’ai pas été élevée dans un milieu croyant, loi de là mais je ressens une vraie fibre mystique », déclare la réalisatrice Camille Lugan, auteure de ce premier film, sombre comme une vieille cave à outils.
Mais impossible de croire à cette histoire qui atterrit dans les bas fonds cinématographiques. Nom de Dieu : « Selon Joy », c’est pas le paradis, mais l’enfer !
Selon Joy, en salles le 24 décembre. Durée : 1h26
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