Cinéma Mon coup de cœur de la semaine : La disparition de Josef Mengele, le film à éviter : La petite dernière

Á voir ou à ne pas voir cette semaine au cinéma, voici mon avis sur deux films qui sortent ce 22 octobre : La disparition de Josef Mengele et La petite dernière. 

Le film à voir : La disparition de Josef Mengele

Présenté au dernier Festival de Cannes dans la section Cannes Première, ce long métrage est un pur joyau.

Sur tous les plans : la mise en scène, l’interprétation, le récit et les questions qu’il suscite. « Que deviennent les criminels de guerre une fois que la guerre est terminée ? Est-ce qu’il y a une justice divine ? Ces gens sont-ils rattrapés par leur passé ? La question du karma, du châtiment, de la justice, tout ceci m’a toujours intéressé », explique le réalisateur russe Kirill Serebrennikov.

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Avec cette remarquable adaptation du roman d’Olivier Guez, prix Renaudot en 2017, le cinéaste en exil et opposant à Poutine nous livre un film passionnant sur un des faits historiques plus mystérieux du XXème siècle.

Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, Josef Mengele, le sinistre médecin nazi du camp d’Auschwitz, réussit à s’enfuir en Amérique du Sud pour refaire sa vie dans la clandestinité.
De l’Argentine au Paraguay, en passant par le Brésil, celui qu’on a nommé « L’Ange de la Mort » va organiser sa méthodique disparition pour échapper à toute forme de procès.

L’acteur allemand August Diehl crève l’écran avec son impressionnante prestation de Mengele. En mélangeant les images noir et blanc avec d’autres séquences en couleurs, Kirill Serebrennikov instaure un climat inquiétant.
On est captivés de bout en bout, comme dans un thriller. Il ne faut pas rater cette œuvre qui aurait largement mérité de figurer en compétition au Festival de Cannes.
Du cinéma à la fois accessible pour tous, avec un regard salutaire sur une période noire de l’humanité.

La disparition de Josef Mengele, en salles le 22 octobre. Durée : 2 h 16

Le film à éviter : La petite dernière

En dépit du Prix d’interprétation féminine décerné à Nadia Melliti au dernier Festival de Cannes, ce film déçoit.

Réalisé par l’actrice Hafsia Herzi, il enfile les clichés. Fatima, 17 ans, vit en banlieue avec ses sœurs, dans une famille aimante. Bonne élève, elle intègre une fac de philosophie à Paris et découvre un nouveau monde. Alors que démarre sa vie de jeune femme, elle s’émancipe de ses traditions. Fatima questionne son identité. Comment concilier sa foi avec ses désirs naissants ?

C’est ennuyeux, poussif et représentatif d’un courant “auteuriste » qui sent le conformisme. Si encore, il y avait une once d’originalité…Mais Hafsia Herzi coche toutes les mauvaises cases du long métrage bien pensant.

Sans jamais parvenir à nous émouvoir ou à nous intéresser à son récit. Avec cette « Petite dernière », elle se place au dernier rang !

La petite dernière, en salles le 22 octobre. Durée : 1 h 47

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