Ebooks : les professeurs peuvent valider les compétences des élèves en numérique
L’Education Nationale a mis en place un système d’évaluation des élèves qui se fonde sur un ensemble de compétences (socle commun) à acquérir par les élèves. Cette mesure vient s’ajouter aux processus traditionnels d’évaluation par les notes et occasionne un accroissement conséquent de la charge de travail des professeurs.
La plateforme communautaire de livres numériques éducatifs, lelivrescolaire.fr a pris en compte ce nouveau procédé et propose désormais aux professeurs un outil d’évaluation de compétences gratuit et en ligne.
De nombreux exercices contenus dans les livres électroniques disponibles sur le portail, sont reliés aux compétences, domaines et items du socle commun.
Par exemple, lorsqu’un élève envoie par internet son exercice à son professeur, ce dernier a la possibilité, au moment de la correction de l’exercice, de valider les compétences, domaines et items liés à l’exercice.
Le professeur dispose d’un livret de compétence par élève, ainsi que d’une vue synthétique des résultats de sa classe. Pour chaque compétence, domaine ou item, une liste d’exercices lui est proposée.
Lorsque vient le temps de remplir les documents officiels, il peut exporter le livret de compétences lelivrescolaire.fr et s’aider de l’export pour remplir les outils officiels de reporting.
Lire d’autres informations articles sur les livres scolaires numériques
Les Ebooks dans leur forme actuelle sont liberticides !
Ils constituent de par les menottes numériques (DRM) une régression par rapport au livre papier que tout un chacun peut partager avec son voisin.
Lire à ce propos les positions de Richard Stallman, fondateur du mouvement pour le logiciel libre, que je partage.
Richard Stallman s’élève contre les restrictions du livre électronique
http://www.zdnet.fr/actualites/richard-stallman-s-eleve-contre-les-restrictions-du-livre-electronique-39761489.htm
De plus, le plus sordide dans cet article c’est qu’on nous présente les Ebooks comme étant liées, de par une convergence globalitaire, au socle commun des compétences, machine à détruire tous les fondements de l’école de la République.
L’école de la République était basée sur une culture commune et non pas sur un socle de compétences, porte ouverte à une déqualification permanente. Seules les connaissances communes sont fondatrices de sens et de pérennité, elles permettent de plus d’acquérir des compétences ; à l’inverse les compétences sans connaissances sous-jacentes ne permettent pas de s’adapter à l’inconnu : aux nouvelles technologies ; elles sont donc déqualifiantes.
Charlie