Cinéma mon coup de cœur de la semaine : Les braises, le film à éviter Predator Badlands

Á voir ou à ne pas voir cette semaine au cinéma, voici mon avis sur deux films qui sortent ce 5 novembre : Les braises et Predator: Badlands. 

Le film à voir : Les braises

Avec son troisième long métrage, le réalisateur Thomas Kruithof réussit un grand film politique et social.

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Quand on lui demande les raisons de s’intéresser aux Gilets jaunes, le metteur en scène répond : « Parce que c’est le plus grand mouvement de contestation sociale de notre histoire récente, qui résonne encore fortement 7 ans après, et qui n’a quasiment pas été traité au cinéma par la fiction. Et surtout parce que c’est un mouvement très spontané qui a eu la particularité d’initier des centaines de milliers de citoyens au militantisme politique, hors des structures traditionnelles d’engagement. »

Dans « Les braises », Karine et Jimmy, magnifiquement campés par Virginie Efira et Arieh Worthalter, sont un couple avec 2 enfants et toujours très amoureux après 20 ans de vie commune.

Elle travaille dans une usine et lui est chauffeur routier à son compte. Lorsque survient le mouvement des Gilets jaunes, Karine est emportée par la puissance du collectif, la révolte et l’espérance.

Avec sa mise en scène à la fois réaliste et inspirée, Thomas Kruithof évite le sensationnalisme.
Ce n’est jamais rébarbatif ou militant.

On ne peut qu’être ébranlé par la justesse, l’émotion et l’authenticité de cette œuvre remplie de fraternité. Grâce à un vrai regard de cinéaste qui n’oublie jamais de respecter le public avec un récit prenant.

« Les braises » fait partie de ces longs métrages qui restent longtemps dans la tête après les avoir vus. Pour ses qualités cinématographiques et l’intensité de son sujet.
Entrez dans le cortège des nombreux spectateurs que ce film mérite amplement.

Les braises, en salles le 5 novembre. Durée : 1 h 42

Le film à éviter : Predator : Badlands

« Predator : Badlands » marque, hélas, le retour dans les salles obscures de cette franchise sans saveur depuis sa création. Et c’est totalement raté !

Le réalisateur Dan Trachtenberg, qui a déjà sévi avec « Prey » et « Predator : Killer of Killers », tente péniblement de pousser les limites du récit cinématographique avec cette nouvelle épopée interstellaire. Située dans un futur lointain, l’histoire suit un jeune Prédateur paria qui s’allie à Thia, jouée par Elle Fanning, pour combattre un dernier ennemi sur une planète reculée.

Que de lourdeurs, que d’outrances, que de bruit ! À force de multiplier les effets spéciaux, les masques et costumes grotesques ou les scènes invraisemblables, le vide triomphe. Il ne s’agit plus d’un film, mais d’un mauvais jeu vidéo. Un « bad movie » qui ne ressemble à rien. Ne perdez pas votre temps et votre argent avec ce genre de films!
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Predator : Badlands, en salles le 5 novembre. Durée : 1 h 47

 

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