J’ai lu Astérix en Lusitanie et voici ce que j’en pense

Fabcaro et Didier Conrad remettent le couvert pour une nouvelle aventure d’Astérix. J’ai lu cette 41ème aventure de nos irréductibles Gaulois. Je vous dis ce que j’en pense. 

Cette fois-ci, nos irréductibles Gaulois partent en voyage en Lusitanie. Incroyable mais vrai, en 66 ans Astérix, Obélix et Idéfix n’avaient encore jamais posé leurs valises au Portugal.

Conseil de lecture, Astérix en Lusitanie, je vous donne mon avis sur cette BD

Astérix en Lusitanie – Un bon cru ?

Une BD d’Astérix qui commence par un voyage est toujours de bon augure. Ce 41e volume ne déroge pas à la règle. J’ai retrouvé dans Astérix en Lusitanie tout ce que j’aimais dans les premières BD du petit Gaulois.

Cette histoire est classique mais on y retrouve ce qu’on attend d’un Astérix. Il y a de l’humour, des bagarres et nos Gaulois toujours prêts à tendre la main à des inconnus en détresse.

C’est vrai qu’il y a quelques stéréotypes comme la morue, les Pastel de nata et autres mais il ne faut pas bouder son plaisir. Astérix est une BD. Ce n’est pas un essai ou une œuvre destinée à devenir le Nobel de littérature.

Un album plein d’humour

Cet album est plein d’humour. Il n’est pas toujours de qualité égale mais il reste bon enfant. J’ai adoré le déguisement d’Astérix et Obélix. Les deux auteurs n’ont pas oublié les références aux sujets d’actualité mais ils ne débordent pas sur l’histoire comme ça a pu être le cas dans certains albums.

J’ai également adoré les références à certaines scènes mythiques des premières BD Astérix. La petite fête sur la galère du gouverneur Pluvalus n’est pas sans rappeler les célèbres orgies de Gracchus Garovirus dans Astérix chez les Helvètes avec son boudin d’ours, ses cous farcis de girafe et ses tripes de sanglier frites dans de la graisse d’urus.

Il y a aussi un clin d’œil aux turpitudes administratives d’Astérix et Obélix dans l’album Les XII travaux d’Astérix.

Une BD fidèle 

J’ai vraiment apprécié Astérix en Lusitanie (Ed. Albert René). Je l’ai trouvé meilleure que L’iris blanc. L’histoire est fidèle à l’esprit Astérix : drôle, rythmée et avec du caractère. Cette 41e aventure est un bel hommage à l’œuvre de Goscinny et Uderzo.

Je reprocherai une seule chose à Astérix en Lusitanie, la transformation physique radicale de Baba, la vigie du bateau pirate. Pourquoi ?

Tiens, je reprendrais bien un peu de mollets de héron farcis aux rognons de castor.
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